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stén-

⇒STÉN(O)-, (STÉN-, STÉNO-)élém. formant
Élém. tiré du gr. ()-, de « étroit, resserré, qui varie dans des limites étroites » (ou directement de ), entrant dans la constr. de termes du vocab. de l'écriture, et de termes du vocab. de la biol., de la méd. et de la phys.
A. — [Les mots constr. sont des termes du vocab. de l'écriture, de la transcription et reproduction graphique]
1. [Le 2e élém. est un élém. autonome] V. sténodactylographe, sténodactylographie (rem. s.v. sténodactylographe), sténotype et aussi:
sténochorégraphie, subst. fém. ,,Système d'écriture exprimant les mouvements du corps`` (KAMEN. 1972).
2. [Le 2e élém. est un élém. non autonome]:
sténochromie (-chromie, du gr. « couleur »), subst. fém. Impression d'un dessin, d'une estampe en plusieurs couleurs en une seule fois. (Dict. XXe s.).
B. — [Les mots constr. sont des termes du vocab. de la biol., de la méd. et de la phys.]
1. [Le 2e élém. est un élém. autonome]:
sténobiote, subst. masc., biol. ,,Organisme qui ne tolère que de faibles écarts par rapport aux conditions optimales du milieu`` (GEORGE 1984).
sténothorax, subst. masc., méd. ,,Étroitesse anormale du thorax`` (Méd. Biol. t. 3 1972).
2. [Le 2e élém. est un élém. non autonome issu du gr.]
a) BIOL. V. sténotherme et aussi:
sténobathe (-bathe, du gr. « profond »), adj. Qui ne peut résister à des variations importantes de la profondeur de l'eau. Anton. eurybathe (s.v. eury-). Les espèces sténobathes (...) n'existeraient que dans des aires géographiquement limitées, et de plus en plus restreintes quand la profondeur croît (J.-M. PÉRES, Vie océan, 1966, p. 159).
sténoèce (-èce, du gr. « maison, habitation », v. -œcie), adj. [En parlant d'une espèce animale ou végét.] Dont l'existence est liée à des conditions étroites de température, de nourriture, de milieu, etc. (d'apr. LUPPI 1872).
sténohalin, -ine (-halin, du gr. « sel »), adj. [En parlant d'un organisme aquatique] ,,Qui ne tolère que de faibles variations de la concentration en sel du milieu`` (LEND.-DELAV. Biol. 1979). Anton. euryhalin (s.v. eury-). Ce sont celles [les régions] sujettes à d'importantes évaporations, qui réduisent la quantité de l'eau par rapport à la proportion de sel, ou celles au contraire où un rapport constant d'eau douce dilue le sel, et pour ainsi dire, dessale la mer (...). Dans ces régions, les animaux dits sténohalins languissent et en viennent à périr (GIDE, Faux-monn., 1925, p. 1052).
sténophage, adj. [En parlant d'un animal] ,,Qui a des exigences alimentaires très strictes, tirant le plus souvent sa subsistance d'une source unique`` (THINÈS-LEMP. 1975).
b) MÉDECINE:
sténocardie (-cardie, v. cardi(a)- rem. 3), subst. fém. ,,Angine de poitrine`` (Méd. Biol. t. 3 1972). M. Nacquart dit qu'on a souvent confondu l'asthme avec cette affection particulière, connue sous le nom d'angine de poitrine, sténo-cardie, etc. (Transactions médicales, avr. 1833, p. 430 ds QUEM. DDL t. 8).
sténocéphalie (-céphalie, du gr. « tête »), subst. fém. ,,Étroitesse du crâne`` (GARNIER-DEL. 1972).
c) PHYSIQUE:
sténopé (-opé, du gr. « trou, ouverture »), subst. masc. Petit trou percé dans une mince plaque métallique, faisant office d'objectif photographique. Une tentative de photographie du soleil dans le domaine des rayons X au moyen d'un appareil photographique analogue au sténopé (objectif remplacé par un trou très petit) a été faite (SCHATZMAN, Astrophys., 1963, p. 46).
Rem. 1. Empr. à l'angl., v. sténographie. 2. Empr. au gr., v. sténose. 3. Dér. sav. sténosage rem. s.v. sténose.
Prononc.:[steno] ou en syll. inaccentuée [--]. Mots constr. soudés. Bbg. QUEM. DDL t. 8, 9, 14, 17, 23 (comp.).

Encyclopédie Universelle. 2012.