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coursière

coursière nom féminin (de cours 1) Passage étroit pris dans l'épaisseur d'un mur, ou en encorbellement, ou porté par une file de supports. (Le triforium des églises gothiques est, en principe, une coursière.) Chemin de ronde d'une forteresse. Rigole amenant jusque dans les moules le métal en fusion sortant du haut fourneau.

⇒COURSIÈRE, subst. fém.
Région. Sentier qui coupe à travers champs et à flanc de colline :
Pour aller de la Porte-César à Saint-Thibault, il existe un chemin beaucoup plus court que celui des Grands-Remparts, et que dans les pays de montagnes on appelle une coursière mais qui se nomme à Sancerre le Casse-Cou.
BALZAC, La Muse du département, 1844, p. 76.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1180-90 voie corsière « voie fréquentée » (A. DE PARIS, Alexandre, in Elliott Monographs, branche III, 2420), attest. isolée; 1286-90 corsiere « chemin de traverse » (J. DE PRIORAT, Abrejance de l'Ordre de Chevalerie, éd. V. Robert, 5878); 1840 coursière (SAND, Comp. Tour de Fr., p. 53) en usage dans les parlers poit., du Centre et jusqu'au fr.-prov. occ. (FEW t. 2, p. 1576 b); 2. 1382 « coursive » (Ch. BRÉARD, Le Compte du Clos des Galées de Rouen, p. 48); Dér. de cours; suff. -ière. Bbg. Archit. 1972, p. 36.

coursière [kuʀsjɛʀ] n. f.
ÉTYM. 1840; corsiere, v. 1290; de cours.
Régional. Sentier coupant à travers champs, à flanc de colline.

Encyclopédie Universelle. 2012.