⇒CHAUFFE-LA-COUCHE, subst. masc.
Pop. Homme, sans grande personnalité, qui se laisse mener par les femmes, et qui, en particulier, vaque aux travaux ménagers :
• 1. ROBERT. — Ce brave Camille venait voir (...) si tu ne manquais de rien, draps, serviettes, torchons, que sais-je?
LE COMTE. — Mais, ce garçon-là, c'est ce qu'on appelait autrefois un chauffe-la-couche.
HERMANT, M. de Courpière, 1907, p. 5.
— [En appos.] :
• 2. Loti a été fait académicien par le côté chauffe-la-couche de son talent, (...) par ses adorations romanesquement et religieusement bêtes pour les Sarah Bernhardt, les Juliette Adam, ...
E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1892, p. 322.
Rem. On rencontre en ce sens, ds la docum., la forme chauffe-couches (cf. G. D'ESPARBÈS, La Guerre en sabots, 1914, p. 111).
Étymol. et Hist. 1813 (J.-F. ROLLAND, Dict. du mauvais lang., p. 35). Composé de la forme verbale chauffe (chauffer), de la et de couche. Fréq. abs. littér. :3.
chauffe-la-couche [ʃoflakuʃ] n. m. invar.
ÉTYM. 1813; composé de chauffe-, la, et 1. couche.
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Encyclopédie Universelle. 2012.