⇒COUCOUER, COUCOULER, verbe trans.
[En parlant du coucou] Pousser le cri caractéristique de cet oiseau; p. ext., imiter ce cri :
• ... il fallut lire le chapitre suivant, qui était celui des animaux, avec le nom de leur ramage, de leur appel ou de leur cri; et quand le coucou reparut pour sonner la fin de la leçon, nous savions qu'il coucoulait...
GIRAUDOUX, Siegfried et le Limousin, 1922, p. 116.
Rem. 1. Les dict. gén. du XIXe et du XXe s. donnent les 2 termes coucouer et coucouler comme synon. avec une préférence, parfois, pour coucouer (BESCH. 1845, DG, GUÉRIN 1892). 2. La docum. fournit le terme coucouanner qui désigne plus particulièrement le chant de la bécasse. Un brave campagnard ... qui nous donnait bien l'impression d'entendre ... coucouanner la bécasse (GALIPEAUX, Souv., 1931, p. 239). De même on rencontre le verbe coucouréger pour désigner le roucoulement rauque de la palombe. À peine les a-t-il [un chasseur] fait poser [les palombes rôdeuses], qu'il « coucourège », qu'il imite le roucoulement rauque de l'oiseau et il l'attire ainsi vers la captivité et vers la mort avec ce chant qui est un appel tendre et passionné (MAURIAC, Mém. intér., 1959, p. 112).
Prononc. Seule transcr. ds LITTRÉ : kou-kou-é; kou-kou-lé. Étymol. et Hist. 1838 coucouer ou coucouler (Ac. Compl. 1842). Dér. de coucou étymol. 1, dés. -er, élargie dans la forme coucouler (NYROP t. 3, § 428, 2°). Fréq. abs. littér. :1. Bbg. TEPPE (J.). Cris d'animaux. Vie Lang. 1961, p. 207.
ÉTYM. 1838; de coucou.
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♦ Rare. Pousser le cri du coucou. — Par ext. Imiter ce cri.
0 (…) il fallut lire le chapitre suivant, qui était celui des animaux avec celui de leur ramage, de leur appel ou de leur cri; et quand le coucou reparut pour sauver la fin de la leçon nous savions qu'il coucoulait.
Giraudoux, Siegfried et le Limousin, p. 116.
Encyclopédie Universelle. 2012.