⇒KODAK, subst. masc.
Appareil photographique portatif de la marque déposée Kodak. Sans se soucier des obus, il [un journaliste américain] se promenait là, son kodak à la main (...) il photographiait, pour les mettre sous les yeux de ses compatriotes, toutes nos ruines, nos villes, nos cathédrales partout saccagées (LOTI, Vertige mond., 1917, p. 206). J'aime beaucoup Paris à cette époque de l'année : les touristes avec leurs kodaks et leurs guides (QUENEAU, Enf. du limon, 1938, p. 43).
Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1889 (Monit. de la Photo, p. 4, col. 1 ds BONN., p. 81). Mot formé arbitrairement par l'Américain G. Eastman comme appellation (nom de marque, déposé en 1888) de l'appareil photographique qu'il mit au point (cf. FEW t. 18, pp. 77-78). Bbg. NIEDERMANN (M.). Vox rom. 1953/54, t. 13, p. 112.
kodak [kɔdak] n. m.
ÉTYM. 1889, mot anglo-amér., créé arbitrairement par le fabricant américain G. Eastman pour ses possibilités d'emprunts en toutes langues; marque déposée en 1888.
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♦ Appareil photographique de cette marque. || Des touristes avec leurs kodaks en bandoulière.
1 (…) ce n'est pas une beauté, et puis elle vient mal en photographie, ce sont des instantanés que j'ai faits moi-même avec mon kodak (…)
Proust, A l'ombre des jeunes filles en fleurs, Pl., t. I., p. 783.
2 Cela fait touriste tout d'un coup, il ne manque plus qu'un kodak.
J. Anouilh, Ornifle, acte II, p. 81.
Encyclopédie Universelle. 2012.