⇒PORTEBALLE, PORTE-BALLE, subst. masc.
Vieilli. Mercier ambulant, colporteur. On ignorait ce qu'il avait été jadis : porteballe, disaient les uns, banquier à Routot, selon les autres (FLAUB., Mme Bovary, t. 1, 1857, p. 118). Il acheta à un porte-balle deux de ces petits livres bleus qu'on vendait dans les campagnes (POURRAT, Gaspard, 1922, p. 158).
— En appos. Le plaisant commis porte-balle descendit lui-même à Rouen, après s'être montré si grossier que Madame se vit obligée de le remettre vertement à sa place (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Mais. Tellier, 1881, p. 1188).
Prononc. et Orth. :[]. Ac. 1740, 1762 : porte-balle; dep. 1798 : porteballe avec plur. : des porteballes. LITTRÉ : porte-balle, plur. des porte-balle ou balles; ROB. : porteballe, plur. porteballes; Lar. Lang. fr. : porte-balle, plur. des porte-balles. V. porte-. Étymol. et Hist. 1534 bisouars et porteballes (RABELAIS, Gargantua, éd. R. Calder, VIII, ligne 18-20); 1740 porte-balle (Ac.). Comp. de l'élém. de compos. porte- et de balle3. Fréq. abs. littér. :16. Bbg. ROQUES (M.). Enfant de la balle. In : [Mél. Michaëlsson (K.)]. Göteborg, 1952, pp. 402-403.
ÉTYM. 1534, Rabelais (→ Blason, cit. 4); de porte-, et 2. balle.
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♦ Vx. Mercier ambulant, colporteur. || Des porteballes, des porte-balles.
Encyclopédie Universelle. 2012.