⇒ASPIRÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.— Part. passé de aspirer.
II.— Emploi adj.
A.— Émis avec une aspiration.
1. CHANT :
• 1. Si l'exécution était saccadée, aspirée, comme par exemple, le trait (...) au lieu de (...) alors on est obligé d'avoir recours aux sons portés comme moyen de corriger ce nouveau défaut.
M. GARCIA, Traité complet de l'art du chant, 1840, p. 13.
2. PHONÉT. [En parlant d'un phonème] Sonore, sourde aspirée; h aspiré(e). ,,On appelle improprement h aspirée l'h initiale du français lorsque, non prononcée réellement, elle n'a plus pour effet que d'empêcher la liaison et l'élision; ainsi l'h de le héros par opposition à l'h dite muette de l'héroïne`` (MAR. Lex. 1933, p. 35) :
• 2. — Ho! Ho! Je le connais bien! fit le président du ton de celui à qui « on ne la fait pas », avec des h plus aspirés encore que pour « haristocratique » et qui ressemblaient à une toux.
MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 74.
• 3. Il s'agit d'un simple schéma de classification rationnelle; on ne doit donc pas s'attendre à y trouver des phonèmes d'un caractère complexe ou spécial, quelle que soit leur importance pratique, par exemple les aspirées ph, dh, etc., les affriquées ts, (...), pf, etc., les consonnes mouillées, les voyelles faibles (... ou e muet, etc.), ...
SAUSSURE, Cours de ling. gén., 1916, p. 71.
B.— TECHNOL. (chauffage). Tirage aspiré. Tirage assuré par un ventilateur :
• 4. Le tirage aspiré permet d'utiliser les cheminées existantes...
R. CHAMPLY, Nouv. encyclop. pratique, t. 17, 1927, p. 54.
STAT. — Fréq. abs. littér. :173.
BBG. — DAGN. 1965. — FROMH.-KING 1968. — Gramm. t. 1 1789. — MAR. Lex. 1933. — MAR. Lex. 1961 [1951]. — SPRINGH. 1962.
Encyclopédie Universelle. 2012.