I.
⇒BONNETER1, verbe.
A.— Emploi trans., vx, inus. Prodiguer des salutations respectueuses à quelqu'un, se montrer empressé. Je ne saurais tant bonneter ces messieurs (Ac. 1798-1878).
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du XIXe s. ainsi que dans Lar. 20e, QUILLET 1965, Lar. Lang. fr.
B.— Emploi intrans., vx. Opiner du bonnet.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. du XIXe s. ainsi que dans Lar. 20e. Absent de toutes les éd. de l'Ac.
PRONONC. ET ORTH. — 1. Forme phon. :[], (je) bonnette []. 2. Forme graph. — Pour la conjug., BESCH. 1845, Lar. 19e, Lar. 20e doublent le t devant consonne muette. LITTRÉ et GUÉRIN 1892 donnent je bonète, etc., et signalent : ,,L'Académie ne conjuguant pas ce verbe, d'autres l'écrivent en doublant le t.`` BESCH. Conjug. 1961, p. 26, classe bonneter dans les verbes qui doublent t devant e muet.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1550 « saluer, donner des marques de respect » (RONSARD, Odes, Au lecteur dans HUG.), qualifié de ,,bas & familier`` dep. Trév. 1704 et de ,,vx`` dans Lar. 19e; p. ext. av. 1755 « n'avoir pas d'avis, opiner du bonnet » (ST-SIM., VI, 135 dans DG), qualifié de ,,vx`` dans Lar. 19e.
Dér. de bonnet; dés. -er.
II.
⇒BONNETER2, verbe.
ARTILL. Coller un morceau de papier sur l'amorce d'une pièce d'artillerie.
Rem. Les dict. attestent en outre le dér. bonnetage, subst. masc. Morceau de papier qui est collé sur l'amorce d'une pièce d'artillerie.
1re attest. 1751 (Encyclop. t. 2); dér. de bonnet terme techn., dés. -er. — Cf. bonneter1.
Encyclopédie Universelle. 2012.