[Aux États-Unis et au Canada, et familièrement en France] Patron. Les gros boss de la compagnie Richelieu et des chantiers maritimes (G. GUÈVREMONT, Le Survenant, 1945, p. 229) :
• Ses hommes [de Brunier, directeur de garage] avaient à effectuer un travail urgent... On vit alors... le « bos » ... endossant la grasse et classique combinaison du mécano, et se mettant à l'ouvrage.
Pédale, 29 mars 1928, p. 11, col. 3.
PRONONC. ET ORTH. — Seule transcr. dans ROB. Suppl. 1970 : []. Les dict. qui attestent le mot (Lar. 19e, Lar. encyclop., QUILLET 1965 et ROB. Suppl. 1970) écrivent boss. Pour la forme bos, cf. supra.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. 1869 « chef d'équipe, d'atelier, aux États-Unis » (H. DIXON, Nouvelle Amérique, trad. de l'angl. par Ph. Chasles, 93 dans QUEM.); 2. 1883 « chef d'un parti politique, aux États-Unis » (HAUSSONVILLE, À Travers les Ét.-Unis, p. 285 dans BONN.); 1922 (Lar. univ.).
Anglo-amér. bos(s) (FEW t. 18, p. 37) attesté dans DAE, au sens 1 dep. 1818 (Flint) emploi en apposition boss politicianer en 1837 (J. C. Neal) au sens 2 dep. 1875 (Holland).
STAT. — Fréq. abs. littér. :11.
BBG. — BEHRENS Engl. 1927, p. 50. — BONN. 1920, p. 14.
Encyclopédie Universelle. 2012.