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⇒BRODÉ, ÉE, part. passé et adj.

I.— Part. passé de broder.

A.— Garni d'ornements en broderie. Robes (...) de mousseline unie brodée, lamée (JOUY, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 2, 1812, p. 115); le lit ouvert montrait des draps fins et brodés (VERCEL, Capitaine Conan, 1934, p. 70); une étoffe somptueuse et compliquée et toute brodée et surbrodée de perles (GREEN, Journal, 1941, p. 173).

— P. métaph. Histoire joliment brodée (QUILLET 1965); grossièreté parfumée et brodée (BARRÈS, Mes Cahiers, t. 10, 1913, p. 80); phrase festonnée et brodée (ALAIN, Propos, 1910, p. 75).

1. HORTIC. Melon brodé. Variété de melon dont l'écorce comporte des dessins imitant la broderie (COLETTE, La Naissance du jour, 1928, p. 9).

— Subst. en arg. ,,Melon`` (MICHEL 1856).

2. MUS. Note brodée (cf. broderie B b). Note immédiatement voisine d'une note d'un accord et qui revient sur cet accord.

3. TEXT. Tissu brodé. Tissu dont le dessin comporte des fils orientés dans plusieurs sens.

STAT. — Fréq. abs. littér. :960. Fréq. rel. littér. : XIX^e s. : a) 1 440, b) 1 968; XX^e s. : a) 1 498, b) 897.