⇒CAPSA, CAPSE, subst. fém.
A.— Boîte de bois, d'ivoire ou de métal dans laquelle les Romains mettaient différents objets (manuscrits, parfums, objets de toilette, etc.) :
• Le temple est ici un coffre, une capsa contenant l'image de la divinité spéciale ou locale, les offrandes dont on entoure cette image.
VIOLLET-LE-DUC, Entretiens sur l'archit., t. 2, 1872, p. 201.
Rem. Attesté ds Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop. et QUILLET 1965.
B.— P. anal. Boîte à scrutin dans laquelle on déposait les suffrages après un examen.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. depuis Ac. 1835.
Prononc. et Orth. Seule transcr. (de capse) ds LITTRÉ : ka-ps'. Ds Ac. 1762-1835 : capse. On rencontre aussi la forme capsa (supra ex.); cette forme est enregistrée à côté de capse ds Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop. Étymol. et Hist. 1. 1520 « urne funéraire » (MICHEL DE TOURS, trad. de Suétone, IV, 139 r° ds HUG.); 1556 « caisse, coffre » (Ch. FONTAINE, trad. du Remede d'Amour d'Ovide, p. 366, en marge, ibid.); 1564 « boîte » (RABELAIS, V, 36, ibid.) — 1611, COTGR., (employé comme terme hist. par VIOLLET-LE-DUC); 2. 1688 « petite boîte de cuivre dans laquelle les docteurs de la Sorbonne mettent leur suffrage » (G. MIÈGE, The Great French dictionary, London); qualifié de ,,vx`` par Lar. 20e; 1897 capsa ou capse « boîte cylindrique où les Romains enfermaient les rouleaux de manuscrits, les tablettes, etc. » (Nouv. Lar. ill.). Empr. au lat. capsa « boîte pour enfermer les manuscrits » attesté dep. Cicéron ds TLL s.v., 362, 15; « boîte en général » dep. Pline, ibid., 25.
Encyclopédie Universelle. 2012.