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polygonum

⇒POLYGONUM, subst. masc.
BOT. Genre de plante herbacée ou vivace, à tige noueuse, de la famille des Polygonacées, dont il existe de nombreuses espèces sauvages ou cultivées. Le genre Polygonum est à peu près cosmopolite, sans doute grâce à l'action indirecte de l'Homme (Encyclop. Sc. Techn. t. 9 1973, p. 43b).
Plante appartenant à ce genre. Il commençait, soi-disant pour le jardin, de s'affecter de la pluie, de la sécheresse, du vent d'est et du vent d'ouest. Parfois, je l'apercevais, arrêté devant un mur où grimpait un polygonum (DUHAMEL, Terre promise, 1934, p. 120).
Prononc. et Orth. :[]. Plur. des polygonums. Étymol. et Hist. 2e moitié XIIIe s. [ms. début XIVe s.] poligonie (Antidotaire Nicolas, éd. P. Dorveaux, § 37); 1611 polygone (COTGR.); 1627 polygonum (MATTHIOLUS, Commentaires sur les six livres de P. Dioscoride, p. 268). Empr. au lat. polygonus, et celui-ci au gr. , formé de - (cf. élém. poly-) et -, issu de , « genou; nœud d'une tige » (cf. COTTEZ, s.v. -gonum1).
DÉR. Polygonacées, subst. fém. plur. Famille de plantes à fleurs dicotylédones apétales comprenant des herbes annuelles ou vivaces, des arbrisseaux, des lianes et des arbres. Les polygonacées habitent principalement les régions tempérées de l'hémisphère boréal (HOEFER 1850). []. LITTRÉ : -nacées ou -nées. 1re attest. 1841 (D'ORBIGNY, Dict. universel d'hist. nat., t. I, p. 581, s.v. antenoron ds QUEM. DDL t. 25); de polygonum, suff. -acées.
BBG. — QUEM. DDL t. 10 (s.v. polygonacées).

Encyclopédie Universelle. 2012.