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appréhender

appréhender [ apreɑ̃de ] v. tr. <conjug. : 1>
XIIIe; lat. apprehendere « saisir, concevoir », de prehendere « prendre »
I
1Dr. Saisir au corps. arrêter. « On m'appréhende au corps, et l'on m'interroge sur un prétendu crime » (Chateaubriand). Le coupable a été appréhendé par la police.
2Philos. Saisir par l'esprit. Appréhender une notion, un phénomène ( aperception) .
II(XVIIe) Cour. Envisager (qqch.) avec crainte, s'en inquiéter par avance. craindre, redouter; appréhension. Il appréhende cet examen. « Elle appréhendait de lui faire du mal » (Racine). « La reine de Cythère appréhendait qu'il ne lui fallût renoncer » (La Fontaine). ⊗ CONTR. Relâcher (un accusé). — Espérer.

appréhender verbe transitif (latin apprehendere, prendre) Procéder à l'arrestation de quelqu'un : Appréhender un voleur.appréhender (synonymes) verbe transitif (latin apprehendere, prendre) Procéder à l'arrestation de quelqu'un
Synonymes :
- arrêter
- attraper
- capturer
- prendre
- se saisir de
- s'emparer de
Contraires :
- lâcher
- relâcher
appréhender verbe transitif (latin apprehendere, comprendre) Saisir quelque chose par l'entendement, la pensée : Appréhender la complexité du réel. Craindre la réalisation d'une éventualité fâcheuse ; redouter : J'appréhende de la revoir. Chez Kant, exercer la fonction de l'imagination relativement à un objet. ● appréhender (difficultés) verbe transitif (latin apprehendere, comprendre) Construction Appréhender se construit comme craindre ou redouter quand il en a le sens. 1. Appréhender (+ nom) : j'appréhende son départ. 2. Appréhender de (+ infinitif) : j'appréhende de la voir partir. 3. Appréhender que (+ subjonctif) : j'appréhende qu'elle parte, qu'elle ne parte. ● appréhender (synonymes) verbe transitif (latin apprehendere, comprendre) Saisir quelque chose par l'entendement, la pensée
Synonymes :
- comprendre
- concevoir
- entendre
- pénétrer
Craindre la réalisation d'une éventualité fâcheuse ; redouter
Synonymes :
- avoir peur
- redouter
Contraires :
- attendre
- braver
- espérer
- risquer

appréhender
v. tr.
d1./d Prendre, arrêter. Appréhender un criminel.
d2./d Litt. Saisir par l'esprit.
d3./d Craindre par avance, redouter. J'appréhende sa colère.

I.
⇒APPRÉHENDER1, verbe trans.
A.— Rare. [L'obj. désigne un inanimé] Saisir (par les mains) :
1. Lui le système qu'il voyait le cureton fantasque, c'était une « cloche à plongeur »! ... qui se déroulerait très profonde! par exemple vers 1800 mètres! ... Qui pourrait ramper dans les creux... appréhender les objets... crocheter, dissoudre les ferrures... absorber les coffres-forts par « succion spéciale »...
CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 513.
S'appréhender. Se saisir par le corps :
2. Art. II. Il est expressément défendu [aux athlètes] de s'appréhender au-dessous de la ceinture.
CLADEL, Ompdrailles, 1879, p. 270.
B.— JUST., POLICE. [L'obj. désigne une pers.; le suj. désigne gén. un officier ministériel ou un agent de la force publique] Appréhender au corps. Saisir au corps, arrêter en vertu d'un pouvoir attaché à la fonction. Synon. arrêter :
3. Je regrimpai sur ma table et changeant d'idée sur ce trépied, je me mis à composer en français des strophes sur la mort d'Élisa; mais au milieu de mon inspiration, vers trois heures, voilà que des huissiers entrent dans ma cellule et m'appréhendent au corps sur les rives du Permesse; ils me conduisent chez le juge d'instruction qui instrumentait dans un greffe obscur, en face de ma geôle de l'autre côté de la cour.
CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 4, 1848, p. 87.
4. — Monsieur le vicomte, répliqua l'huissier (...), je suis chargé par maître Jolibois d'exécuter le jugement qui vous condamne à lui rembourser la somme que vous lui devez, sous peine de vous voir appréhendé au corps et incarcéré aux termes de la loi.
SANDEAU, Sacs et parchemins, 1851, p. 30.
P. ell. Appréhender :
5. — Comment te permets-tu, drôle, d'aller investir notre ami monsieur le bailli du Palais, et qu'as-tu à dire de cette émotion populaire?
— Sire, je n'en étais pas.
— Or çà! paillard, n'as-tu pas été appréhendé par le guet dans cette mauvaise compagnie?
HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, p. 503.
6. Les journaux ne signalèrent qu'un fait regrettable dans cette belle journée. Le prince des Boscénos fumait tranquillement un cigare sur la prairie de la reine quand y défila le cortège de l'État. Le prince s'approcha de la voiture des ministres et dit d'une voix retentissante : « Mort aux chosards! » Il fut immédiatement appréhendé par les agents de police, auxquels il opposa la plus désespérée résistance.
A. FRANCE, L'Île des pingouins, 1908, p. 244.
[Sans suj. explicite] :
7. De leurs portes, des voyous narguent les douaniers français, leur lancent des injures ou des quolibets, ou même quelquefois de véritables projectiles. Impossible de les appréhender, il y aurait violation de territoire.
VAN DER MEERSCH, L'Empreinte du dieu, 1936, p. 38.
SYNT. Appréhender (un chien) aux oreilles (DU CAMP, En Hollande, 1859, p. 163), au collet (Ac. 1932).
C.— DIDACT., PHILOS. [L'obj. désigne un inanimé abstr.]
1. Saisir par l'entendement, par un acte précis de la pensée conceptuelle :
8. Mais peut-on concevoir une limite supérieure de la conservation? Là est le vrai problème de l'éternité. Il est infiniment obscur : car si on conçoit comme positivement éternel l'acte qui appréhende une durée comme tout, comme présent — il semble que cet acte lui-même doive être ou bien un instant, privilégié peut-être, mais néanmoins engagé dans une durée qui le déborde, ou bien une simple vérité, c'est-à-dire un abstrait.
MARCEL, Journal métaphys., 1918, p. 151.
9. Au contraire, les médecins se trouvent en présence à la fois de la réalité concrète et des abstractions scientifiques. Il faut que leur pensée appréhende simultanément les phénomènes et les symboles, qu'elle fouille les organes et la conscience, qu'elle pénètre avec chaque individu dans un monde différent.
CARREL, L'Homme, cet inconnu, 1935, p. 300.
10. Plus une forme se rapproche de la géométrie et de ses dispositifs simples, plus la pensée s'enthousiasme de pouvoir appréhender la complexité du réel par un acte élémentaire : bien qu'une courbe impeccable soit difficile à dessiner spontanément, le simple mouvement mécanique d'une droite autour d'un point central livrera la plus accomplie, la circonférence; avec elle, le carré, le triangle seront à la base des compositions de la peinture, parce qu'ils découlent d'un principe aussi aisément perceptible.
HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, p. 170.
P. ext. Saisir par les sens, percevoir :
11. Un cri d'oiseau, ce n'est pas si long, un sanglot de colère et de volupté,
Que notre oreille déjà n'appréhende ininterrompu le silence qui va lui succéder.
CLAUDEL, La Messe là-bas, 1919, p. 503.
12. Cette vérité créée, dont la notion est caractéristique de la philosophie chrétienne, appartient donc de plein droit aux choses sensibles et à la perception qui les appréhende.
GILSON, L'Esprit de la philos. médiév., t. 2, 1932, p. 34.
2. Rare, emploi réfl. [L'obj. désigne une pers.] :
13. ... ce moi, qui se conçoit distinct d'un monde extérieur, ne se perçoit qu'en fonction de ce monde extérieur : il ne prend conscience de lui-même que dans les modifications qu'il subit du fait de ce monde extérieur. Il ne s'appréhende lui-même que mêlé et confondu avec les objets qui le déterminent.
GAULTIER, Le Bovarysme, 1902, p. 197.
Rem. Dans l'ex. suiv., l'aut. joue simultanément sur les différentes valeurs du terme : au plan concr. « saisir quelque chose (par les mains) » (cf. supra A), au plan phys. « saisir par les sens » (cf. supra C 1 p. ext.) et au plan de l'esprit « saisir par l'entendement » (cf. supra C) :
14. Accede, tange sceptrum. Approche, touche le sceptre, Esther!
Le sceptre dont il est question, c'est la croix, pas un autre au-dessus de la terre entière.
Approche, tu en es restée trop loin jusqu'ici.
Touche le sceptre et de la main comprends ce que tu as saisi.
Ce n'est pas assez que de voir, appréhende, prends connaissance par ton être :
C'est ainsi que le calice est placé entre les doigts du prêtre.
CLAUDEL, Visages radieux, 1947, p. 797.
II.
⇒APPRÉHENDER2, verbe trans.
Envisager avec une inquiétude mêlée de crainte quelque chose d'imminent et encore mal défini.
A.— [L'obj. du verbe désigne un inanimé subst. abstr. : événement, moment où un événement se produira, moment où l'on apprendra une nouvelle concernant un événement récent] Appréhender le froid, le jugement du public; c'est une affaire dont on appréhende les suites (Ac. 1835-1932) :
1. Tu as bien raison d'appréhender les ennuis du retour. Il y a plus d'un pays à qui le proverbe castillan puisse être appliqué : « Qui ne l'a pas vu est aveugle; qui l'a vu est ébloui. »
FLAUBERT, Correspondance, 1842, p. 117.
2. L'enfant qui appréhende l'instant où la lumière va s'éteindre persuade à sa mère que c'est par tendresse qu'il attend un baiser : ...
DRUON, Les Grandes familles, t. 2, 1948, p. 58.
3. Il fixait très intentionnellement l'horizon à l'avant du navire, la voix rapide, pressé de meubler le silence. Il ressemblait à une jeune fille qui appréhende et espère une déclaration, et je me sentais soudain plus à l'aise.
GRACQ, Le Rivage des Syrtes, 1951, p. 221.
Rem. Appréhender marque une inquiétude moins vive que craindre; redouter enchérit encore sur ce dernier; craindre peut se rapporter à un fut. proche ou à un fut. éloigné; craindre peut enfin se constr. avec un obj. désignant un animé : craindre qqn.
Emploi abs. :
4. Un jour nous serons interrogées non par M. le Lieutenant civil, mais par Jésus-Christ : c'est à cela qu'il faut nous préparer. — Mais quoi! Puisque vous appréhendez si fort, voulez-vous que nous interrogions la Sainte-Écriture?
MONTHERLANT, Port-Royal, 1954, p. 1007.
B.— [Suivi de la constr. de + inf. ou que + subj.]
1. [Le suj. du verbe sub. est le même que celui du verbe princ.] Appréhender de + inf. Il appréhende de se présenter devant vous (Ac. 1835-1932) :
5. Sa résolution néanmoins était prise, et il sentait qu'elle ne faiblirait plus, quoiqu'il appréhendât avec une angoisse horrible de se retrouver en face de son père, qui était là, par delà ces gens dont il apercevait les têtes penchées, les nuques immobiles, les épaules voûtées.
P. BOURGET, Le Disciple, 1889, p. 235.
2. [Le suj. du verbe sub. est différent de celui du verbe princ.] Appréhender que + subj. :
6. Quant aux biens d'Espagne, je ne doute pas qu'une réclamation de toi en fût parfaitement accueillie, et je la présenterai moi-même au ministre des Affaires étrangères; seulement j'appréhende que la décision de cette affaire ne dépende moins de mon illustre ami que de M. de Martignac qui est l'homme de M. de Villèle.
HUGO, Correspondance, 1823, p. 371.
7. Je serai très heureux de connaître plus particulièrement M. Danery, et d'autant plus aise qu'il vous accompagne, et je n'aurai pas, dès lors, à appréhender qu'il regrette les moments qu'il voudra bien m'accorder.
LAMENNAIS, Lettres inédites... à la baronne Cottu, 1819, p. 36.
8. Omer appréhenda qu'elle ne voulût en venir aux actes de luxure : le sang fut plus sonore dans ses oreilles; puis il s'estima fou de songer à de pareilles choses.
ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, p. 234.
Rem. Pour le verbe sub., les règles d'emploi de la négation sont les mêmes que pour le verbe craindre. Si le verbe princ. est négatif, pas de négation avec le verbe sub. (ex. 7). Si le verbe princ. est affirmatif, deux cas peuvent se rencontrer. 1. On appréhende la survenance de qqc. : le verbe sub. se construit gén. avec ne (ex. 6 et 8); l'omission de ne est plus rare qu'avec craindre : Omer appréhenda que Denise l'eût calomnié (ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, p. 413). 2. On appréhende la non-survenance de qqc. : le verbe sub. se construit avec ne... pas. Cet emploi, très rare, n'est représenté par aucun ex. dans la documentation.
PRONONC. :[], j'appréhende []. Demi longueur ds PASSY 1914 et BARBEAU-RODHE 1930 à l'avant-dernière syllabe de l'infinitif.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. XIIIe « saisir, comprendre » (Statuts des vignerons Blésois, 4, A. Dupré ds R. hist. Litt. fr. t. 2, p. 257 : Li communs de Blésois, veans et sentans et apprehendans sensiblement que cestes acoustumances leurs estoient greveurs et moult dommaigeurs) — 1611, COTGR.; mais repris de nos jours dans la langue philosophique, BERGSON, Le Rire ds ROB.; 2. a) 1399 propre gén. « saisir, prendre » (Arrentement, A. Tournai ds GDF. Compl. : Il est venu a nostre cognissanche que pluiseurs personnes, de leurs volentés desraisonnables, se sont avanchies et advanchent de prendre, aprehender et appliquier a leur prouffit pluseurs des dictes places); ne subsiste que ds des emplois spéc.; b) 1460 dr. « saisir au corps » Reg. journ. des prévots et jurés, sér. A, A. Tournai, ibid.; 3. 1587 « craindre » (LANOUE, Disc. polit., 22, ibid. : J'apprehende un tel inconvenient).
Empr. au lat. apprehendere; 2 « prendre, saisir (une personne) » (PLAUTE, Poen., 1226 ds TLL s.v., 306, 45); 1 « comprendre, saisir » (CICÉRON, de orat. 3, 22, ibid., 307, 26); d'où après évolution « prévoir, considérer comme étant à craindre; craindre » (sens 3).
STAT. — Fréq. abs. littér. :312. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 128, b) 245; XXe s. : a) 367, b) 863.
BBG. — FOULQ.-ST-JEAN 1962. — LE BRETON Suppl. 1960. — LEP. 1948. — LE ROUX 1752. — NOTER-LÉC. 1912. — RIGAUD (A.). Pop'French. Vie Lang. 1970, n° 223, p. 596. — TIMM. 1892. — VINC. 1910.

appréhender [apʀeɑ̃de] v. tr.
ÉTYM. XIIIe, au sens I., 1.; lat. apprehendere « saisir », au sens concret « saisir au corps » (→ le sens II.) et abstrait (→ le sens I., et Apprendre).
———
I Sens abstrait.
1 Saisir par la pensée, par l'entendement. Concevoir.REM. Cet emploi, courant et didactique, avait disparu au début du XVIIe s.; il réapparaît, dans l'usage didactique seulement, au XXe s. (→ cit. 2). — Appréhender une notion, un phénomène, un signe, la complexité du réel.La pensée, l'entendement appréhende la réalité.Pron. passif. || Le réel s'appréhende par la pensée.
1 Le sens extérieur n'est pas capable d'appréhender par aucune connaissance la nature de Dieu, infinie et invisible.
Saint François de Sales, Défense de la Croix, in Huguet.
2 (…) la vie exige que nous appréhendions les choses dans le rapport qu'elles ont à nos besoins.
H. Bergson, le Rire, III, p. 115.
Rare. Saisir par les sens. || La perception appréhende le monde extérieur.
Au p. p. || Les réalités, les valeurs appréhendées, saisies par la pensée, envisagées par l'homme.N. m. (rare). || L'appréhendé, la pensée et le perçu. || La conscience de l'appréhendé (Lavelle, in T. L. F.).
2 (1587, « saisir par la pensée une possibilité dangereuse »). Envisager (qqch., une possibilité) avec crainte, s'inquiéter de (qqch.) par avance. Craindre, redouter; appréhensif, appréhension (I., 2.). || Appréhender les suites d'une affaire, les conséquences d'une décision. || J'appréhende le moment du départ, son retour. || Appréhender un peu l'avenir.
3 Ce qu'on appréhende apparaît moins comme probable que comme possible. Au contraire, ce qu'on craint apparaît non seulement comme possible, mais aussi comme probable.
Littré, Dict., art. Craindre.
4 Qui n'appréhende rien, présume trop de soi.
Corneille, Polyeucte, II, 6.
Vieilli. || Appréhender qqn, craindre ses agissements, redouter ce qu'il peut faire.
5 Redoute l'Empereur, appréhende Sévère.
Corneille, Polyeucte, V, 5.
Appréhender de (et l'inf.). || J'appréhende de me retrouver seul.REM. Dans cette construction, le sujet d'appréhender et celui du verbe compl. désignent la même personne. || Appréhender que… (et subj.).
6 Elle appréhendait de lui faire du mal.
Racine, Port-Royal.
7 La même justesse d'esprit qui nous fait écrire de bonnes choses, nous fait appréhender qu'elles ne le soient pas assez pour mériter d'être lues.
La Bruyère, les Caractères, I, 18.
8 (…) nous souhaitons moins vivement d'être heureux que nous n'appréhendons d'être misérables.
Chamfort, Maximes et pensées, in P. Larousse, (1866), artAppréhender.
Au p. p. adj. || Un danger vivement appréhendé.
———
II Sens concret. (1399 « prendre, saisir à son profit [une chose concrète] »; « retenir [une personne] », 1460, en t. de droit).
1 Rare. Saisir (une chose concrète).
8.1 Une « cloche à plongeur » (…) qui pourrait ramper dans les creux… appréhender les objets (…)
Céline, Mort à crédit, p. 513.
2 Dr. Saisir et retenir (une personne) au nom d'un pouvoir légal, de la loi. Arrêter, saisir (au corps). || Appréhender qqn au corps.
9 Maintenant on m'appréhende au corps, et l'on m'interroge sur un prétendu crime ou délit politique dont je me serais rendu coupable.
Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, t. V, Appendice, XI.
10 Appréhendé au corps par deux carabiniers, au détour d'un sentier d'ombre (…)
Loti, Ramuntcho, I.
Dr. et cour. Alpaguer (argot), arquepincer (argot), prendre, sauter (argot). || La police l'a appréhendé peu après son cambriolage. || Il a été immédiatement appréhendé, il s'est fait appréhender.
Au p. p. adj. || Les malfaiteurs appréhendés ont tout révélé à la police.N. || Les appréhendés.
CONTR. Espérer, rassurer, tranquilliser. — Relâcher (un accusé).
DÉR. V. Appréhension.

Encyclopédie Universelle. 2012.