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atterrissage

atterrissage [ aterisaʒ ] n. m.
• 1835; de atterrir
1Mar. Action de prendre terre (opposé à appareillage). atterrir (1o). Manœuvres d'atterrissage. « Nous avons jeté l'ancre [...] Nous avons mis pied à terre, mais sans nous écarter du point d'atterrissage » ( A. Gide).
2(1904) Cour. Action d'atterrir, de se poser à terre (en parlant d'un engin volant). L'atterrissage d'un avion, l'amerrissage d'un hydravion. Atterrissage sur un porte-avions. appontage. Atterrissage forcé ( crash) . Atterrissage sans visibilité. I. L. S. Atterrissage au radar. Atterrissage en pilotage automatique. Manœuvres d'atterrissage. approche, arrondi. Aire, terrain d'atterrissage. aérodrome, piste. Train d'atterrissage. Par ext. Fait de se poser (sur la surface d'une planète autre que la Terre). L'atterrissage de la fusée sur la Lune. alunissage.
⊗ CONTR. Décollage, envol.

atterrissage nom masculin Action d'atterrir, de se poser sur le sol, en parlant d'un avion, d'un engin spatial, etc. Reconnaissance de la terre et manœuvres de sécurité à son approche, sur un bateau. ● atterrissage (expressions) nom masculin Atterrissage automatique, atterrissage d'un avion sans intervention du pilote. Train d'atterrissage, dispositif, généralement escamotable, placé sous un avion pour lui permettre de décoller et d'atterrir. ● atterrissage (synonymes) nom masculin Train d'atterrissage
Synonymes :
- atterrisseur

atterrissage
n. m. Action d'atterrir. Terrain d'atterrissage. Faire un atterrissage forcé. Train d'atterrissage.

⇒ATTERRISSAGE, subst. masc.
A.— MAR. [En parlant d'un bâtiment; corresp. à atterrir2] Action d'atterrir, de prendre terre. Manœuvres d'atterrissage :
1. J'aurais donné je ne sais quoi pour pénétrer sous ces mystérieux ombrages — et rien n'était plus simple que de dire au capitaine de s'arrêter, puisqu'il était convenu que nous disposions à notre gré du navire. Précisément l'on passa devant plusieurs points, dépouillés de roseaux, où l'atterrissage eût été des plus faciles.
GIDE, Voyage au Congo, 1927, p. 845.
B.— P. anal., AÉRON. et ASTRONAUT. Action de prendre contact avec le sol :
2. L'orateur fit ensuite le récit de ses ascensions périlleuses et conta un atterrissage pendant lequel, l'ancre s'étant rompue, le ballon, animé d'une vitesse extrême, rasant la terre, brisait les arbres, les haies, les barrières sur son passage, et faisait bondir, parmi les débris, la nacelle avec l'équipage.
A. FRANCE, La Vie en fleur, 1922, p. 352.
3. La nuit complète venait plus vite que Marcelino, et les atterrissages de nuit ne sont pas recommandés aux pilotes blessés.
MALRAUX, L'Espoir, 1937, p. 566.
Train d'atterrissage. Dispositif placé sous un avion, escamotable en vol, et qui permet à celui-ci de décoller et d'atterrir sans à-coup et sans risque; p. anal. les flotteurs qui permettent à un hydravion de se poser sans heurt sur l'eau :
4. ... des avions militaires passaient en fraude des vélos et des machines à coudre accrochés entre les roues du train d'atterrissage...
NIZAN, La Conspiration, 1938, p. 70.
Atterrissage automatique. Atterrissage qui a lieu sans intervention du pilote, grâce à des appareillages électroniques.
Rem. 1re attest. 1835 (Ac.); dér. du rad. du part. prés. de atterrir2, suff. -age.
PRONONC. ET ORTH. — 1. Forme phon. :[] ou [ate-]. Pt ROB. transcrit la 2e syll. du mot avec [e] fermé (cf. aussi FÉL. 1851). 2. Forme graph. — La majorité des dict. note atterrissage. BESCH. 1845 écrit atterrissage ou attérissage. Ac., qui en 1835 écrivait atterrissage, mais ajoutait entre parenthèses : ,,Quelques-uns écrivent attérissage``, ne connaît plus que la 1re des deux graph. à partir de 1878.
STAT. — Fréq. abs. littér. :46.
BBG. — DUB. Dér. 1962, p. 30. — ESN. Poilu 1919. — GALIANA Astronaut. 1963. — GRUSS 1952. — GUILB. Aviat. 1965. — LE CLÈRE 1960. — SANDRY-CARR. Aviat. 1963. — SOÉ-DUP. 1906.

atterrissage [ateʀisaʒ] n. m.
ÉTYM. 1835, Académie; du p. prés. de 2. atterrir, et -age.
1 Mar. Action d'atterrir (2. Atterrir). || Manœuvres d'atterrissage. || L'atterrissage est facile lorsque l'atterrage est sans écueil (Gruss, Dict. de marine).
1 La mission, où nous devons loger, est à plus d'un kilomètre du point d'atterrissage (…)
Gide, Voyage au Congo, in Souvenirs, Pl., p. 707.
2 Nous avons jeté l'ancre devant une île inhabitée (…) Le soir tombait. Nous avons mis pied à terre, mais sans nous écarter beaucoup du point d'atterrissage (…)
Gide, Voyage au Congo, in Souvenirs, Pl., p. 829.
Phares de grand atterrissage : phares très puissants, de longue portée (toujours à éclats blancs), permettant aux navires de se situer lorsqu'ils arrivent près des côtes au terme d'une traversée océanique. || Les phares de grand atterrissage de Bishop Rock, au large des côtes anglaises, et du Créac'h d'Ouessant, au large des côtes françaises, balisent l'entrée de la Manche.
2 (1904, in Petiot). Cour. Action d'atterrir, de se poser à terre (en parlant d'un engin volant). || L'atterrissage d'un avion, l'amerrissage d'un hydravion. || Atterrissage impeccable. || Atterrissage brusque, brutal. || Atterrissage forcé. || Atterrissage sans visibilité. || Atterrissage en douceur.Aire, terrain d'atterrissage. || Le terrain d'atterrissage est balisé. Aérodrome, aviation. || Atterrissage au radar, atterrissage automatique. Pilotage. || Manœuvres d'atterrissage. Approche, arrondi. — ☑ Loc. (1912, in Année sc. et industr. 1913, p. 63). Train (IV., 2.) d'atterrissage : dispositif portant les roues, leur dispositif de freinage, sur un avion. || Avion à train d'atterrissage rentrant, amovible.Ellipt. || Sortir le train, le train d'atterrissage.
Par ext. Fait de se poser sur le sol, sur la surface d'un astre autre que la Terre. || L'atterrissage du module lunaire. Alunissage.
CONTR. Départ. — Appareillage (mar.). — Démarrage. — Décollage, envol (aviat.).

Encyclopédie Universelle. 2012.