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bien-fonds

bien-fonds [ bjɛ̃fɔ̃ ] n. m.
• 1759-94; de 2. bien et fonds
Bien immeuble tel que fonds de terre, bâtiment. immeuble. Des biens-fonds.

bien-fonds, biens-fonds nom masculin Immeuble (terre ou maison). ● bien-fonds, biens-fonds (difficultés) nom masculin Orthographe Plur. : des biens-fonds. Remarque Dans bien-fonds, bien est un nom (= un bien, une maison, un terrain).

⇒BIEN-FONDS, subst. masc.
DR., gén. au plur. Propriété comprenant ,,le sol et tout ce qui en dépend en superficie et en profondeur : les immeubles`` (Gloss. de l'anc. dr. fr., Paris, 1846). Être riche en bien-fonds (Ac. 1835-1932) :
1. Bien qu'il ne vînt que rarement au pays, (...) il n'en poursuivait pas moins l'idée d'acheter chez nous, de matérialiser, d'incarner là sa réussite dans un bien-fonds, où vivre libre et maître après Dieu.
PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1928, p. 182.
P. métaph., au sing. Possession, valeur sûre :
2. Il reste enfin la Toussaint avec le placare christe et les trois coups de tocsin, le glas en tercets du dies irae (...). Quel immense bien-fonds de poésie, quel incomparable fief d'art l'église possède! ...
HUYMANS, En route, t. 2, 1895, p. 255.
1re attest. 1803 (BOISTE); composé de bien3; et de fonds. []. LAND. 1834 écrit bienfonds, en un mot. Fréq. abs. littér. : 31.
BBG. — QUEM. 2e s. t. 2 1971, p. 8.

bien-fonds [bjɛ̃fɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1803; de 2. bien, et fonds.
Dr. Bien immeuble (tel que fonds de terre, bâtiment). || Faire produire des revenus à un bien-fonds. || Faire valoir un bien-fonds. || Placer de l'argent en bien-fonds. Immeuble, propriété. || Des biens-fonds.
1 (…) il était présumable qu'il possédait en argent une somme au moins égale à celle de ses biens-fonds.
Balzac, Eugénie Grandet, éd. 1838, p. 36.
2 Il a voulu l'amener ici, sous prétexte d'acheter un bien-fonds.
E. Labiche, Deux papas très-bien, I, 2.
CONTR. Meuble (bien meuble).

Encyclopédie Universelle. 2012.