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blanchet

blanchet [ blɑ̃ʃɛ ] n. m.
• 1265; de blanc
1 ♦ Étamine de laine claire, grisâtre. — (1595) Pharm. Molleton servant à filtrer certains liquides épais. — Techn. Feutre absorbant l'humidité de la pâte à papier qui sort de la forme. — Imprim. Drap fin garnissant le tympan d'une presse, qui amortit la pression et en égalise le foulage.
2 ♦ Méd. Vieilli Candidose de la bouche. ⇒ muguet.

● blanchet nom masculin Sur la presse offset, caoutchouc toilé, enroulé sur un cylindre, qui transfère l'impression de la plaque au papier. Bande de cuir, de feutre, servant de renfort ou de protection dans un article de bourrellerie ou de maroquinerie.

⇒BLANCHET, ETTE, adj. et subst.
I.— Adj. Diminutif de blanc :
• 1. ... « il me semble que j'ai faim, et je songeais à cette poularde de Bresse si blanchette, si joliette, qu'on nous a présentée à dîner, et à laquelle cependant nous avons fait un si mauvais accueil. »
BRILLAT SAVARIN, Physiol. du goût, 1825, p. 344.
II.— Subst., emplois technol.
A.— [Pour désigner une pièce de tissu, de drap]
1. Petit carré de laine fixé sur un cadre de bois, dont on se sert pour filtrer les liqueurs et les sirops.
2. TYPOGR. Satin, flanelle ou étoffe caoutchoutée de couleur blanche servant à l'habillage des platines ou des cylindres et donnant le foulage nécessaire à l'impression (d'apr. COMTE-PERN. 1963) :
• 2. ... David avait perdu ses loyers, (...) ce monde de choses exprimées en langage d'imprimerie par le mot étoffes, expression due aux draps, aux soieries employées à rendre la pression de la vis moins dure aux caractères par l'interposition d'un carré d'étoffe (le blanchet) entre la platine de la presse et le papier qui reçoit l'impression.
BALZAC, Les Illusions perdues, 1843, p. 556.
B.— MÉD., vx. Synon. de muguet (Méd. Biol. t. 1 1970; cf. aussi Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., DG, ROB.). Le muguet, appelé aussi (...), blanchet, se développe habituellement sur la muqueuse buccale (E. BRUMPT, Précis de parasitologie, 1910, p. 711).
Prononc. :[], fém. [-]. Durée mi-longue sur [] dans PASSY 1914 et BARBEAU-RODHE 1930.
Étymol. ET HIST. — A.— 1. Fin XIIe s. adj. substantivé « cheval blanc » (Mainet, p. 24, G. Paris dans GDF. : David tint par le regne le blancet afilé) — 1230-40 (Fierabras, 1529, ibid.); 2. 1205-10 adj. « blanc » (Enfances Vivien, p. 88, ms. Boulogne dans GDF. Compl.). B.— Subst. 1. 1220-35 blanket « sorte de camisole » (Le Livre de Lancelot del Lac dans IGLF Litt. : vestus d'un blanket); 2. a) 1278 « sorte de tissu blanc » drap de blanket (Documents en fr. des Archives Angevines de Naples, pp. A. de Boüard, 1, 112, d'apr. M. Höfler dans Cah. Lexicol., t. 6, p. 87); b) 1680 impr. (RICH.); 3. 1863 méd. (LITTRÉ).
Dér. de l'adj. blanc; suff. -et.
STAT. — Fréq. abs. littér. :2.

1. blanchet [blɑ̃ʃɛ] n. m.
ÉTYM. V. 1230, « camisole »; de blanche (fém. de blanc), et suff. -et.
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1 (1278). Techn. Étamine de laine claire, grisâtre. — Pharm. Molleton servant à filtrer certains liquides épais.
♦ (1680). Imprim. Feutre absorbant l'humidité de la pâte à papier qui sort de la forme. — Drap fin garnissant le tympan d'une presse, qui amortit la pression et en égalise le foulage.
➪ tableau Noms et types de tissus.
♦ Techn. (sellerie). Morceau de cuir en renforçant un autre.
2 Méd. Vx. Maladie de la bouche. ⇒ Muguet.
3 Bot. || Blanchet, n. m., ou blanchette, n. f. : mâche (1.).
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HOM. 2. Blanchet.
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2. blanchet, ette [blɑ̃ʃɛ, ɛt] adj.
ÉTYM. Fin XIIe; de blanc.
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♦ Vx ou rare. Légèrement blanc. — Fig. Propret.
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HOM. 1. Blanchet.

Encyclopédie Universelle. 2012.