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brique

brique [ brik ] n. f.
• fin XIIe; aussi « morceau, miette » jusqu'au XVIe et dial.; néerl. bricke;cf. all. brechen « briser »
1Matériau artificiel fabriqué avec de la terre argileuse pétrie, façonnée et séchée. Brique parallélépipédique, plate, pleine, creuse. Brique carrée. carreau. Demi-brique. chantignole. Brique émaillée, vernissée, réfractaire. Brique crue, séchée au soleil. ⇒ adobe. Brique cuite au feu. Four, terre à briques. Poser des briques. Mur, cloison de briques. briquetage, galandage. Maison en brique(s). Collectif Construire en brique. Revêtement en brique. Loc. fam. Ça (ne) casse pas des (les) briques. Bouffer des briques : n'avoir rien à manger. — En appos. inv. Couleur brique : rouge, brun plus ou moins soutenu. Rouge brique. Un teint brique.
2Par anal. Matière compacte moulée en forme de brique parallélépipédique. briquette. Une brique de savon, de béton, de plomb. Mar. Brique à pont : pierre de grès fin servant à briquer.
(nom déposé) Emballage parallélépipédique utilisé pour des liquides alimentaires. Une brique de lait, de soupe. Vin conditionné en brique. (On écrit aussi brick, n. déposé.)
3(1926) Arg. fam. Liasse de billets d'une valeur de un million de centimes (de francs, avant 1960), par ext. la somme équivalente. bâton. Gagner cent briques au loto.
4Région. (Est, Suisse) Fragment, éclat. Mettre en briques : casser en nombreux morceaux. Pas une brique de : pas du tout de.
⊗ HOM. Brick.

brique nom féminin (ancien français briche, du moyen néerlandais bricke, de breken, casser) Matériau de construction constitué de terre argileuse, en forme de parallélépipède rectangle. Forme parallélépipédique sous laquelle sont présentés certains matériaux, certaines matières. Emballage de forme parallélépipédique pour conditionner le lait, les jus de fruits, constitué de papier doublé de polyéthylène. Populaire. Un million de centimes. Fromage rectangulaire du Forez, au lait de vache et au lait de chèvre. Chacun des petits carreaux rectangulaires du papier dit « briqueté », utilisé pour la mise en carte de certains tissus. En Suisse, éclat, fragment, tesson. ● brique (difficultés) nom féminin (ancien français briche, du moyen néerlandais bricke, de breken, casser) Orthographe Un mur de (ou en) brique / un mur de (ou en) briques.En brique et de brique se mettent en général au singulier, mais le pluriel n'est pas fautif (on peut comprendre : « construit en argile cuite » ou « fait de parallélépipèdes d'argile cuite »). Un mur de (ou en) briques creuses. Dans ce cas, il ne peut s'agir que d'éléments multiples, et briques prend un s. Remarque Noter que tout adjectif n'est pas propre à lever l'ambiguïté. Ainsi on pourrait écrire un mur de brique ocre aussi bien que un mur de briques ocres. → pierre Accord Invariable en emploi adjectif : des habits brique (= d'un rouge ocré évoquant la brique). ● brique (expressions) nom féminin (ancien français briche, du moyen néerlandais bricke, de breken, casser) Populaire. Bouffer des briques, n'avoir rien à manger. ● brique (homonymes) nom féminin (ancien français briche, du moyen néerlandais bricke, de breken, casser) bric et de broc bric (-à-brac) -à-brac brick nom masculin brique forme conjuguée du verbe briquer briquent forme conjuguée du verbe briquer briques forme conjuguée du verbe briquerbrique adjectif invariable Brun rougeâtre. ● brique (homonymes) adjectif invariable bric et de broc bric (-à-brac) -à-brac brick nom masculin brique forme conjuguée du verbe briquer briquent forme conjuguée du verbe briquer briques forme conjuguée du verbe briquer

brique
n. f. (et adj. inv.)
d1./d Parallélépipède rectangle de terre argileuse, cuit au four ou séché au soleil. Une maison de brique.
(Québec) Brique à feu: brique réfractaire.
|| adj. inv. De la couleur rougeâtre de la brique. Un velours brique.
d2./d Par anal. Parallélépipède rectangle d'aggloméré.
|| Objet de forme parallélépipédique. Brique de verre.
Récipient cartonné de forme parallélépipédique; son contenu. Une brique de lait, de jus d'orange.
|| MAR Bloc de grès qui sert à brosser le pont.
|| Fam. Une brique: en France, un million de centimes, dix mille francs.
d3./d Loc. fig., Fam. Bouffer des briques: n'avoir rien à manger.
d4./d Loc. fig. (Belgique) Avoir une brique dans le ventre: aimer construire.
d5./d Loc. Fam. (Québec) Attendre qqn avec une brique et un fanal, se préparer à lui demander des comptes.
d6./d (Suisse) Miette, morceau. Une brique de pain, de verre.

⇒BRIQUE, subst. fém.
A.— Pierre artificielle ayant la forme d'un parallélépipède rectangle, fabriquée à partir d'une pâte d'argile pétrie, moulée, séchée puis cuite au four (brique cuite).
SYNT. a) Brique creuse, pleine; brique de parement, de remplissage; brique émaillée, brique-faïence; brique réfractaire. b) Couleur, teint, ton de brique. Un grand matelot au teint de brique (MAUPASSANT, Contes et nouvelles, t. 1, Le Retour, p. 167). c) Maison, mur, parement de/en briques; amas, tas de briques; terre, four à briques.
Brique sèche ou crue. Fabriquée avec un mélange d'argile et de paille moulé et séché au soleil :
1. Pharaon, craignant que les Hébreux n'eussent l'idée de secouer le joug d'après les suggestions de Mosché, les fit travailler plus rudement encore et leur refusa la paille pour mêler à leurs briques.
T. GAUTIER, Le Roman de la momie, 1858, p. 323.
Au sing. coll. Faire de la brique (Ac. 1835-1932). Fabriquer des briques.
1. En partic.
Brique pilée. Poudre de brique cuite utilisée, surtout autrefois, comme fard ou comme abrasif :
2. — Madame, toutes les femmes se valent quand elles sont belles, et si je ne renifle pas la peste en flacon, et si je ne me mets pas de brique pilée sur les joues...
— Avec ce que la nature vous en a mis déjà, ça ferait un fier pléonasme, mon enfant! dit Héloïse...
BALZAC, Le Cousin Pons, 1848, p. 199.
P. anal. Brique anglaise. ,,Oxyde de fer utilisé comme abrasif`` (DUVAL 1959). Briques anglaises pour les planchers (DU CAMP, En Hollande, 1859, p. 153).
Ouvrier en briques. Synon. de briquetier.
2. P. compar. Une petite femme (...) toute cuite de soleil comme une brique (GIONO, Regain, 1930, p. 193) :
3. Il y en [des livres] avait partout; défense était faite de les épousseter sauf une fois l'an, avant la rentrée d'octobre. Je ne savais pas encore lire, que déjà, je les révérais, ces pierres levées : droites ou penchées, serrées comme des briques sur les rayons de la bibliothèque ou noblement espacées en allées de menhirs, ...
SARTRE, Les Mots, 1964, p. 29.
3. P. méton.
a) Au sing. [Les briques considérées comme matériau] :
4. ... je me suis arrêté avec A... à Charlottesville. Personne à l'Université. Promenade un peu mélancolique à travers le décor de ma jeunesse. Sur ces terrasses qui entourent le faux Panthéon de brique et de marbre, que de conversations sur la littérature!
GREEN, Journal, 1944, p. 156.
P. métaph. Platon trouva la philosophie faite de brique, et la fit d'or (JOUBERT, Pensées, t. 1, 1824, p. 152).
b) Au sing. ou au plur., rare. Maison en brique(s) :
5. Cent ivrognes mâles et femelles peuplent ces briques et farcissent l'écho de leurs querelles vantardes, de leurs jurons incertains et débordants, après les déjeuners du samedi surtout.
CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, p. 330.
c) Au sing., usuel. Teinte, ton rougeâtre de la brique (cf. supra syntagmes b).
[En constr. appos. sans art., avec ou sans trait d'union, comme déterm. d'un terme de couleur] La couleur rouge brique de l'œil (L. CUÉNOT, J. ROSTAND, Introd. à la génét., 1936, p. 27). Toute nue et teintée de rose brique (COLETTE, Chéri, 1920, p. 204). Ces étoffes rouge-brique (...) qui sont une marque distinctive dans les tableaux des Le Nain (SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, t. 4, 1863-69, p. 125).
[En constr. appos. sans art. à un subst. dont il indique la couleur] Un coin de peau brique (G. DUHAMEL, Confession de minuit, 1920, p. 16).
Absol. (avec art.) :
6. « Plus que mûri, vieilli [Janeway], pensa Tinoé : ses joues de rose ont déjà tourné au brique, en attendant le violacé et la couperose; pourvu qu'au moral aussi il ne soit pas fixé, figé. (...) »
MORAND, Parfaite de Saligny, 1947, p. 150.
Rem. On rencontre dans la docum. le synon. briqué, ée, adj. De couleur brique. ,,Ces bols [de Chine] aux verts les plus gais ... aux roses arrivés à la perfection du rose, — qui devient violet, lorsqu'il est trop cuit, et briqué, lorsqu'il ne l'est pas assez, — sont des échantillons, sur lesquels s'épèle le mieux la différence de la porcelaine de l'Orient, avec celle de l'Occident`` (E. DE GONCOURT, La Maison d'un artiste, 1881, p. 256).
4. Loc. pop. Manger des briques; bouffer, croûter, se caler, s'envoyer des briques (arg.). Se passer de manger, n'avoir rien à manger. Synon. pop. se serrer la ceinture :
7. Pourquoi qu'y en a qui sont-i les uns plus que les autres?
Pourquoi qu'y en a qui ont tout ce qu'i veulent, tant qu'i veulent boire et manger, et les autres rien? C'est-i que je peux manger des briques, dis?
CLAUDEL, Tête d'Or, 2e version, 1901, p. 262.
Rem. On trouve dans la docum. manger, maquer des briques (à la) sauce (aux) cailloux (cf. M. STÉPHANE, Ceux du trimard, 1928, p. 134 et G. ESNAULT, Notes complétant et rectifiant « Le Poilu tel qu'il se parle », 1956).
B.— P. anal.
1. [P. anal. de forme; en parlant d'une matière compacte]
a) Bloc de terre réfractaire, souvent émaillé, utilisé pour se chauffer (cf. briquette, bouillote). Une des briques chaudes que l'on mettait dans l'omnibus aux jours de très grand froid (GYP, Souvenirs d'une petite fille, 1928, p. 331).
b) Gros morceau de matière moulée en objet maniable (cf. briquette). Brique de savon, de charbon, de tourbe, de chocolat :
8. Le chocolat, dans ce temps-là, ça se faisait avec du cacao, du sucre et de la vanille. En haut de la maison, les briques de chocolat séchaient, posées toutes molles sur la terrasse.
COLETTE, La Maison de Claudine, 1922, p. 101.
c) MAR. Brique à pont. Pierre de grès fin utilisée par les marins pour briquer, blanchir le pont.
Rem. Attesté dans ROB. et QUILLET 1965.
2. [P. anal. d'apparence; en parlant de monnaie de papier]
Rare. Grosse liasse. Brique de billets de banque. Le coffre ouvert, je contemple les briques de billets de banque (A. ARNOUX, Le Chiffre, 1926, p. 133).
Usuel, arg., fam. Un million :
9. La succession aurait dû monter à quatre ou cinq millions, chacun d'entre nous aurait dû recevoir sa « brique ». Avec cette brique ... il [Fred] eût fait ... notamment quelques fameux gueuletons.
H. BAZIN, La Mort du petit cheval, 1949, p. 245.
PRONONC. — 1. Forme phon. :[]. Enq. ://. 2. Homon. brick.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. 1204 brike « palet » (RECLUS DE MOLLIENS, Charité, XC, 6 dans GDF. Compl.); 1537 « petit morceau » (DES PERIERS, Prognost. des Prognost., I, 135 dans HUG.), maintenu dans les dial. notamment lyonn. (DU PUITSP.) et de l'Yonne (JOSSIER); d'où 1878 arg. (A. RIGAUD, Dict. du jargon parisien, p. 132 : Entifler des briques (s') Jeûner, contraint et forcé — dans le jargon du peuple); 2. a) 1292, janv. Tournai « carreau d'argile durcie au feu ou cuite au soleil » (C'est les enfans Naniele de le Vigne et Pieron de Lille, Chirog., A. Tournai dans GDF. Compl.); 1817 emploi apposé invariable « qui est de la couleur de la brique » (STENDHAL, Hist. de la peint. en Italie, t. 1, p. 218); b) 1611 p. anal. « matériau moulé en forme de brique (savon, métal) » (COTGR.); c) 1926 arg. « paquet de 1 000 billets de 1 000 francs » (A. ARNOUX, Le Chiffre, p. 133).
Terme localisé à son orig. dans le nord de la France (v. GDF. Compl.) mais attesté ailleurs sous la forme briche en a. fr. (cf. T.-L.), empr. au m. néerl. bricke, brike « brique » (VERDAM), à rattacher au verbe breken « casser » (DE VRIES Nederl.); cet étymon est confirmé par l'importance des briqueteries des Pays-Bas (VALKH., loc. cit.). Le sens 1 chronologiquement le premier est en réalité dér. de 2.
STAT. — Fréq. abs. littér. :1 029. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 598, b) 2 238; XXe s. : a) 1 569, b) 1 723.
BBG. — BEHRENS D. 1923, p. 85. — BISE (G.). Gloss. du fr. région. dans la Haute-Broye fribourgeoise. Archivum romanicum. 1939, t. 23, p. 294. — DUCH. 1967, § 74. — GESCHIERE (L.). Probl. étymol. Neophilologus. 1948/49, t. 32/33, pp. 136-137. — GOTTSCH. Redens. 1930, p. 218. — HERBILLON (J.), DOPPAGNE (A.). Faire des briques à Namur. Vie wallonne. 1960, t. 34, pp. 52-53. — SAIN. Lang. par. 1920, p. 260. — TOURNEMILLE (J.). Au jardin des loc. fr. Vie Lang. 1967, p. 683.

brique [bʀik] n. f.
ÉTYM. 1204; aussi « morceau, miette », jusqu'au XVIe et dial. (Nord) → Bricheton; moy. néerl. bricke « brique »; cf. all. brechen « briser » mot d'orig. germanique (gotique brikan « briser »).
1 Pierre artificielle fabriquée avec de la terre argileuse pétrie, moulée, séchée, et dont on se sert pour bâtir. || Une brique carrée. Carreau. || Brique parallélépipédique, plate, pleine, creuse, tubulaire. || Brique poreuse, réfractaire, vernissée. || Brique crue, séchée au soleil. || Brique cuite au four. || Brique faite d'argile et de paille. Adobe. || Fabrication de briques. Briqueterie. || Construire en briques. Briqueter. || Maison de briques. || Palais bâtis en briques. → Pierre, cit. 13. || Peindre en imitant les briques. Briqueter. || Cheminée d'usine en briques. || Briques pour cheminée. Chantignole. || Briques, boutisses disposées de chant. || Débris, fragments de briques. Blocaille, briqueton.
1 Les maisons des paysans, coiffées d'un chaume poli par le temps, se confondaient avec les champs voisins : leurs briques ternes avaient pris la couleur de la glaise jaunâtre.
A. Maurois, les Silences du colonel Bramble, I, p. 16.
1.1 Les colons étaient arrivés sur le terrain reconnu la veille. Il se composait de cette argile figuline qui sert à confectionner les briques et les tuiles, argile, par conséquent, très convenable pour l'opération qu'il s'agissait de mener à bien. La main-d'œuvre ne présentait aucune difficulté. Il suffisait de dégraisser cette figuline avec du sable, de mouler les briques et de les cuire à la chaleur d'un feu de bois.
Ordinairement, les briques sont tassées dans des moules, mais l'ingénieur se contenta de les fabriquer à la main.
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 165.
1.2 Les murs seront faits de briques tubulaires brevetées, conformes au modèle. Toute liberté est laissée aux architectes pour l'ornementation.
J. Verne, les 500 Millions de la Bégum, 1879, p. 158.
Terre à brique : matériau dont sont faites les briques.
Fam. Ça ne casse pas des briques. Casser (ça ne casse rien).
Collectif (de la brique). Élément de construction fait de briques; assemblage de briques. || Construire en brique. || Maçonnerie de brique. Briquetage, galandage. || Revêtement en brique.
Couleur (de) brique : rougeâtre. Briqueté. || Rouge brique. Ellipt. || Un teint brique.
2 Ce satyre est d'une belle brique bien dure, bien jaunâtre et bien cuite.
Diderot, Salons de 1759, X, p. 95, in Brunot, Hist. de la langue franç., t. VI, p. 791.
3 (…) le mannequin apparut.
Il était couleur brique, sans chevelure, sans peau, avec d'innombrables filets bleus, rouges et blancs le bariolant.
Flaubert, Bouvard et Pécuchet, Pl., t. II, p. 720.
tableau Désignations de couleurs.
Par anal. a Matériau moulé en forme de brique. 1. Briquette. || Une brique de tourbe, de béton, de savon, d'étain.
Mar. || Brique à pont : pierre plate de grès fin que les marins utilisent pour blanchir un pont.
b Emballage parallélépipédique utilisé pour certains liquides alimentaires. || Une brique de lait, de jus de fruits ( Carton; aussi berlingot).
2 (1926). Fam. Liasse de billets d'une valeur de un million de centimes (ou, avant la réforme monétaire, de un million de francs). Par ext. Somme de un million de centimes. Bâton, C.
4 Et j'aim' pas l'fric
Les bagnol's qui coût'nt trois briques.
Boris Vian, Textes et chansons, J'aime pas.
5 (…) ma bonne valise était prête comme toujours, avec les trois costards, les six limaces, et le toutim; le petit nécessaire de l'homme en cavale; et puis, en dessous, deux bonnes briques en talbins de dix mille, tout neufs, que j'avais le jour même été retirer de mon coffre.
Albert Simonin, Touchez pas au grisbi, p. 18.
3 (1878; du sens étymologique « petit morceau, miette », conservé dans des dialectes). Fam. Bouffer des briques, des briques à la sauce caillou : n'avoir rien à manger; avoir très peu à manger.
6 (…) manger des briques c'est se serrer la ceinture, danser devant le buffet, se taper du vent (…)
Roger Vailland, Drôle de jeu, 1945, p. 70.
4 Régional (Est, Suisse). Fragment (d'une chose cassée); éclat, tesson. — ☑ Loc. Mettre en briques : casser en nombreux morceaux. || En (mille) briques. || Une brique de… : un morceau de…, et, par ext., un peu de…
7 Elle en profita pour se glisser une brique de chocolat entre les dents.
Louis Courthion, Contes valaisans, p. 49 (1904).
Pas une brique de… : pas du tout de… || « Il n'y a pas une brique de neige » (usage parlé, 1974). || Je n'y comprends pas une brique.
DÉR. Briquaillon, briquer, briquetage, briqueter, briqueterie, briquetier, 1. briquette, 2. briquette. — V. aussi 1. Briquet et 3. briquet.
HOM. 1. Brick, 2. brick.

Encyclopédie Universelle. 2012.