building [ b(ɥ)ildiŋ ] n. m.
• 1895; mot angl. amér., de to build « construire »
♦ Anglic., vieilli Vaste immeuble moderne, à nombreux étages. ⇒ gratte-ciel, 1. tour. « Le building monte ! vingt puits d'ascenseurs le perforent de bout en bout » (Duhamel). Des buildings.
● building nom masculin (américain building, de l'anglais to build, construire) Immeuble de vastes proportions, à grand nombre d'étages. ● building (difficultés) nom masculin (américain building, de l'anglais to build, construire) Prononciation [&ph86;&ph93;&ph96;&ph88;&ph93;ɲ]. La première syllabe se prononce bil- comme dans bilan et non buil- comme dans buis. Orthographe Plur. : des buildings. Emploi Cet anglicisme désignant un vaste immeuble comportant de nombreux étages est employé surtout à propos des États-Unis : les buildings de Manhattan. Pour les immeubles de même type construits en France, on emploie plutôt aujourd'hui le mot tour : les tours de la Défense, dans la région parisienne.
building
n. m. (Anglicisme) Vaste immeuble comptant de nombreux étages. Building administratif, qui abrite un ministère, des bureaux, etc.
⇒BUILDING, subst. masc.
Grand immeuble moderne, très haut, souvent occupé par des bureaux (cf. gratte-ciel, tour). On entrevoit (...) le clocher délicat de Trinity Church qui résiste de son mieux à l'écrasement des buildings dont les masses se referment sur lui (MORAND, New York, 1930, p. 53) :
• ... Gomez marchait entre de vraies maisons de briques, trop laides pour que personne songeât à les peindre, et ce haut building lointain qui semblait, (...), un léger coup de pinceau sur une toile, ...
SARTRE, La Mort dans l'âme, 1949, p. 30.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1895 cont. amér. (BOURGET, Outre-mer, I, 159 dans BONN.). Anglo-amér. building (part. prés. substantivé de to build « construire »), ce type de construction ayant été d'abord en usage aux États-Unis; cf. le gratte-ciel Empire State Building dans Manhattan à New York, édifié d'oct. 1929 à avr. 1931. Fréq. abs. littér. :20.
BBG. — BARB. Loan-words 1921, p. 262. — BEHRENS Engl. 1927, p. 231. — BONN. 1920, p. 20. — CHEVRY (G.R.). Vocab. techn. Déf. Lang. fr. 1967, n° 36, pp. 34-35. — ORR (J.). Ing. suff. fr.? Vie Lang. 1962, p. 500.
building [byldiŋ; bildiŋ] n. m.
ÉTYM. 1895; mot anglo-amér., de to build « construire ».
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♦ Anglic. Vaste immeuble moderne, à nombreux étages. ⇒ Tour; gratte-ciel (→ Batterie, cit. 5). || Habiter dans un building de 40 étages. || La société a ses bureaux dans un building.
1 Le building monte ! Il va vivre : vingt puits d'ascenseurs le perforent de bout en bout.
G. Duhamel, Scènes de la vie future, VIII, p. 112.
2 La seule lumière venait du building voisin : un grand rectangle d'électricité pâle…
Malraux, la Condition humaine, p. 7.
3 (…) les buildings sont des ex-votos à la réussite, ils sont derrière la statue de la Liberté, comme les statues d'un homme ou d'une entreprise qui se sont élevés au-dessus des autres.
Sartre, Situations III, p. 87.
4 (…) les phares des autos balayaient l'avenue où brillaient les hauts buildings.
S. de Beauvoir, les Mandarins, p. 328.
REM. En France, le mot a tendance à vieillir, sauf en parlant des États-Unis (→ Immeuble, tour). Il reste usuel en Belgique, au sens de « immeuble moderne » (même lorsqu'il est assez petit).
Encyclopédie Universelle. 2012.