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capeline

capeline [ kaplin ] n. f.
• 1512; « armure de tête » XIVe; anc. provenç. capelina « chapeau de fer »
1Vx Coiffure féminine tombant sur les épaules. coiffe.
2Chapeau de femme à très larges bords souples.

capeline nom féminin (ancien provençal capelina, casque, de cappa, cape) Chapeau de femme à larges bords souples. Chapeau de fer, avec ou sans bords, porté par les gens de pied au Moyen Âge. Au XIVe s., sorte de camail de mailles.

capeline
n. f. Chapeau de femme à bords larges et souples.

⇒CAPELINE, subst. fém.
A.— ART MILIT. ANC. Capuchon de mailles, puis casque avec couvre-nuque, joues et nasal mobiles que portaient les fantassins (cf. camail).
P. ext. Elle était apparue debout, (...) haussant la tête sous une capeline de corail qui tremblait le long des joues (, Aphrodite, 1896, p. 37).
B.— Région. Capuche pour femme ou fillette, en étoffe légère pour l'été, en laine ou en tricot pour l'hiver, couvrant la tête et les épaules. [Elle] était encapuchonnée (...) dans une capeline de tricot blanc (E. et J. DE GONCOURT, Germinie Lacerteux, 1864, p. 94); une capeline de foulard (ZOLA, Le Docteur Pascal, 1893, p. 181).
Rare. Coiffure d'homme. L'hôtelier, gros homme en casaque ouatée, la tête dans une capeline à poil, nous fait de grands tchin-tchin (LOTI, Fleurs d'ennui, 1882, p. 40); une large capeline de vendangeur (F. FABRE, Le Chevrier, 1867, p. 267).
P. anal., CHIR. Bandage de tête recouvrant toute la calotte crânienne (cf. Méd. Biol. 1970).
C.— Usuel. Chapeau de femme à très larges bords, le plus souvent fait de paille ou de crin :
Elle repoussait en arrière la grande capeline de paille rousse, qui tombait sur son dos, retenue à son cou par un ruban de taffetas marron, et elle renversait la tête...
COLETTE, Sido, 1929, p. 32.
Prononc. et Orth. :[kaplin]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1367 « armure de tête » (Bulletin des antiquitez de la Seine-Infer., t. IX, 430, 3e livraison ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 292); 2. 1386 « coiffure d'étoffe richement ornée d'or et de pierrerie » (Cpte de l'écurie du roi, f° 89 ds GAY); 3. 1635 « large coiffure de femme à calotte et retombant sur les épaules » (Ph. Monet, ibid.). Empr. à l'a. prov. capelina « casque, chapeau de fer » (1294 lat. médiév. Carcassonne ds DU CANGE t. 2, p. 123c; 1302 ds RAYN.) dér. de cappa, v. cape « vêtement ». Un empr. à l'ital. cappellina, DAUZAT 1973 et HOPE, p. 33 (XIIIe s. ds DEI; XIVe s. « casque » ds BATT.) est moins probable. Fréq. abs. littér. :38. Bbg. AXISA (H.). Les Mots qui muent. Déf. Lang. fr. 1971, n° 59, pp. 20-22. — HOPE 1971, p. 33.

capeline [kaplin] n. f.
ÉTYM. 1367, « armure de tête »; anc. provençal capelina « chapeau de fer », de cappa. → 1. Cape.
1 Anciennt. Armure de tête à couvre-nuque que portaient les « gens de pied », au moyen âge.
2 (1512). Vx ou régional. Chapeau féminin à larges bords.(1635). Coiffure féminine tombant sur les épaules. Coiffe.
0 Devant l'auberge, elle questionna une bourgeoise en capeline de veuve (…)
Flaubert, Trois contes, « Un cœur simple », II, p. 12.
Vx. Chapeau d'homme (à grands bords souples). || Capeline de vendangeur.
3 (1907, in D. D. L.). Mod. Chapeau de femme à calotte et à très larges bords souples. || Pour se protéger du soleil, elle porte une grande capeline.
4 Chir. Bandage de tête recouvrant toute la calotte crânienne.
tableau Lexique de la chirurgie.

Encyclopédie Universelle. 2012.