caporalisme [ kapɔralism ] n. m.
• 1852; de caporal
♦ Vx Régime de dictature militaire. — Par ext. Autoritarisme tyrannique et mesquin.
⊗ CONTR. Libéralisme.
● caporalisme nom masculin Système politique d'essence militaire caractérisé par un exercice abusif et tatillon de l'autorité. Forme étroite d'autorité tendant à limiter le domaine du commandement à l'exécution ponctuelle des ordres. ● caporalisme (synonymes) nom masculin Système politique d'essence militaire caractérisé par un exercice abusif et...
Synonymes :
- césarisme
- tyrannie
Contraires :
- libéralisme
Forme étroite d'autorité tendant à limiter le domaine du commandement...
Synonymes :
Contraires :
- libéralisme
caporalisme
n. m. Régime politique autoritaire, manière de conduire un état militairement.
⇒CAPORALISME, subst. masc.
A.— Forme d'autorité fondée sur le respect littéral et mesquin des règlements militaires. Non, l'esprit militaire n'est pas l'esprit de caporalisme (Les Fondateurs de la 3e République, 1863-93, p. 207) :
• 1. C'était pourtant [Frédéric de Hohenzollern] un despote, un souverain absolu et plus autoritaire que tous les autres. Sa méthode, c'était le militarisme, le caporalisme, le dressage prussien, le contraire du gouvernement libéral.
BAINVILLE, Histoire de France, t. 1, 1924, p. 299.
— P. ext. Autorité tatillonne :
• 2. Tout se faisait silencieusement [dans une maison de fous], d'après un rythme préétabli, voulu, d'après une discipline sévère, stricte, d'après un caporalisme qui régnait jusque dans les plus infimes détails...
CENDRARS, Moravagine, 1926, p. 37.
B.— P. méton. Régime politique autoritaire où les militaires exercent une influence déterminante.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. dep. GUÉRIN 1892.
Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1852 « régime politique où les militaires ont la principale influence, tendance à donner trop d'importance aux petits exercices militaires » (HUGO, Napoléon le Petit, p. 58). Dér. de caporal; suff. -isme. Fréq. abs. littér. :5.
]. Étymol. et Hist. 1852 « régime politique où les militaires ont la principale influence, tendance à donner trop d'importance aux petits exercices militaires » (HUGO, Napoléon le Petit, p. 58). Dér. de caporal; suff. -isme. Fréq. abs. littér. :5.
caporalisme [kapɔʀalism] n. m.
ÉTYM. 1852, Hugo, Napoléon le Petit; de caporal.
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1 Péj. Régime politique où l'influence militaire est prépondérante, tyrannique et mesquine. || Caporalisme à la prussienne. ⇒ Césarisme, militarisme.
1 Le caporalisme, c'est l'absolutisme. C'est Narvaës. C'est Bismarck. Le despotisme est un paradoxe. L'omnipotence militaire monarchique offense le bon goût.
Hugo, Paris, IV, I.
2 Forme d'autorité qui exige le respect littéral des règlements militaires. — Par ext. Autorité tatillonne. ⇒ Autoritarisme.
2 La négation du véritable esprit militaire, c'est cette chose hideuse qu'on appelle le caporalisme; or, il y a un caporalisme dans toutes les professions.
L. H. Lyautey, Paroles d'action, p. 50.
3 Tout se faisait silencieusement, d'après un rythme préétabli, voulu, d'après une discipline sévère, stricte, d'après un caporalisme qui régnait jusque dans les plus infimes détails, qui ne laissait rien à l'imprévu.
B. Cendrars, Moravagine, in Œ. compl., t. IV, p. 72.
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CONTR. Libéralisme.
Encyclopédie Universelle. 2012.