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cérium

cérium [ serjɔm ] n. m.
• 1803; de Cérès
Chim. Élément chimique (Ce; no at. 58; m. at. 140,1), métal du groupe des lanthanides. Oxyde de cérium.

cérium nom masculin (de Cérès, nom propre) Métal du groupe des lanthanides. (Élément chimique de symbole Ce.) Numéro atomique : 58 Masse atomique : 140,12 Masse volumique : 6,67 Température de fusion : 799 °C

cérium
n. m. CHIM élément appartenant à la famille des lanthanides (symbole Ce), de numéro atomique Z = 58.

⇒CÉRIUM, subst. masc.
CHIM. Corps simple métallique (Ce), gris, brillant, ductile et malléable, qu'on extrait des terres rares, utilisé notamment dans les alliages pyrophoriques pour les pierres à briquet. Oxyde de cérium. Le cérium [entre] dans la matière vivante (W. VERNADSKY, La Géochimie, 1924, p. 32).
Rem. On rencontre ds la docum. cérite, cérérite, subst. fém., minér. Silicate hydraté naturel de cérium qui se présente en masses rouges ou brunes. Le cérium est accompagné dans la cérite et les autres minéraux cérifères d'un métal nouveau, le didyme (A. WURTZ, Dict. de chim. pure et appliquée, t. 1, 1870, p. 1150).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1811 cérérium (MOZIN-BIBER) — 1838 (Ac. Compl. 1942, s.v. renvoie à cérium); 1814 cérium (NYSTEN). Dér. du rad. de Cérès (du nom de la déesse romaine des moissons, v. Cérès), nom donné à une planète découverte en 1801 par Piazzi; suff. -ium. Métal découvert, peu après cet événement, en 1803, par les chimistes suédois Hisinger et Berzélius. La forme cerium est ant. (1804 en angl. ds NED, s.v. cerium). La forme cererium (dér. sav. de Ceres d'apr. les formes fléchies de ce nom en lat.), proposée par le chimiste all. Klaproth en 1807 parallèlement à cererite pour cerite (cérite), afin d'éviter toute confusion avec des dér. du lat. cera « cire », n'eut qu'un succès limité (v. NED, s.v. cerium).
DÉR. 1. Céreux, euse, adj., chim. ,,Qui contient du cérium et plus partic. du cérium trivalent`` (DUVAL 1959). Oxyde, sels céreux. Attesté ds BESCH. 1845, Lar. 19e, Lar. encyclop., GUÉRIN 1892 et QUILLET 1965. 1re attest. 1842 (Ac. Compl.); du rad. de cérium, suff. -eux. 2. Cérifère, adj., minér. Qui contient du cérium. Les minéraux cérifères de Norvège (Hist. gén. des sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 360). []. 1re attest. 1867 (Lar. 19e); du rad. de cérium, suff. -fère. 3. Cérique, adj., chim. Qui renferme du cérium tétravalent. Oxyde, sel cérique; métaux, terres cériques (cf. G. FRIEDEL, Leçons de cristallogr., 1926, p. 540). Dernière transcr. ds LITTRÉ : sé-ri-k'. 1re attest. 1842 (Ac. Compl.); du rad. de cérium, suff. -ique.
BBG. — PAMART (P.). De l'Alchim. à la chim. Vie Lang. 1969, p. 140.

cérium [seʀjɔm] n. m.
ÉTYM. 1803, deux ans après la découverte de l'astéroïde Cérès, d'où son nom.
Chim. Métal (symb. Ce, no at. 58, p. at. 140,1) de densité autour de 6,2, fondant à 795 °C, le plus abondant du groupe des lanthanides (terres rares). || Silicate de cérium ( Cérite), phosphate de cérium ( Monazite). || La monazite est le principal minerai de cérium. || Alliage pyrophorique de cérium et de fer (ferrocérium des pierres à briquet). || Le cérium est utilisé dans la fabrication de verres spéciaux.
DÉR. 2. Cérite. — V. Cérique.

Encyclopédie Universelle. 2012.