chronaxie [ krɔnaksi ] n. f. ♦ Physiol. Intervalle de temps nécessaire pour exciter un tissu nerveux ou musculaire par un courant électrique dont l'intensité est le double de celle du seuil d'excitation (⇒ rhéobase).
● chronaxie nom féminin (grec khronos, temps, et aksia, valeur) Temps d'application d'un courant électrique continu, d'une intensité double de la rhéobase, à l'issue duquel une cellule nerveuse ou musculaire exprime une réponse.
chronaxie
n. f. PHYSIOL Durée que doit avoir une excitation électrique (dont l'intensité est le double de celle de la rhéobase) pour provoquer une réaction d'un nerf ou d'un muscle.
⇒CHRONAXIE, subst. fém.
PHYSIOL. ,,Unité de temps caractéristique de l'excitabilité d'un tissu`` (L. LAPICQUE, J. de Psychol., 1925 ds FOULQ.-ST-JEAN 1962). Si un poison, tel que le curare ou la strychnine, modifie la chronaxie d'un nerf, l'influx cesse de passer de ce nerf au muscle (CARREL, L'Homme, cet inconnu, 1935, p. 109).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Chronaximètre, subst. masc. Appareil servant à la mesure de la chronaxie (cf. Le Journal de phys. et le Radium, 1930, p. 988D). b) Chronaximétrie, subst. fém. Désigne la mesure de la chronaxie (cf. Méd. Biol. t. 1 1970 et MARCH. 1970).
Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1909, 28 juill. (L. Lapique ds Comptes rendus de la société de biologie cité ds Journal de psychol., t. 8, 1911, p. 2, note). Composé du gr. 
« temps » et 
« valeur ». Fréq. abs. littér. :10.
]. Étymol. et Hist. 1909, 28 juill. (L. Lapique ds Comptes rendus de la société de biologie cité ds Journal de psychol., t. 8, 1911, p. 2, note). Composé du gr. « temps » et « valeur ». Fréq. abs. littér. :10.DÉR. Chronaxique, adj. Relatif à la chronaxie. Le jeu des inhibitions ou des désaccords chronaxiques (R. RUYER, La Conscience et le corps, 1937, p. 98). — 1re attest. 1937 id.; de chronaxie, suff. -ique.
chronaxie [kʀɔnaksi] n. f.
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♦ Physiol. Temps minimum d'excitation; spécialt, temps pendant lequel un courant électrique doit parcourir un nerf, un muscle, pour l'exciter.
0 Sur l'animal normal, éveillé, en bon état, les centres changent la chronaxie des nerfs (moteurs, sensitifs, organiques); certains ont alors une chronaxie supérieure, d'autres, une chronaxie inférieure à la chronaxie de constitution : ce sont là des chronaxies qui traduisent la subordination des nerfs aux centres (chronaxie de subordination de L. Lapicque).
Paul Chauchard, le Système nerveux et ses inconnues, p. 65.
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DÉR. Chronaxique.
Encyclopédie Universelle. 2012.