chrysolithe [ krizɔlit ] n. f. VAR. chrysolite
• 1598; crisolite 1121; lat. chrysolithus, du gr.; cf. chryso- et -lithe
♦ Vx Pierre précieuse de teinte dorée (péridot).
chrysolite ou chrysolithe
n. f. MINER Pierre semi-précieuse jaune-vert, silicate naturel double de fer et de magnésium.
⇒CHRYSOLIT(H)E, (CHRYSOLITE, CHRYSOLITHE)subst. fém.
MINÉR. Pierre précieuse d'un jaune verdâtre formée de silicate naturel de fer et de magnésium et appartenant à la famille et au genre péridot. Puis je vis Hermès, qui, sur le mont déjà noir, vole avec art les gais troupeaux roses du soir; puis Héphaistos, qui sait, ingénieux artiste, sertir la chrysolithe en flamme et l'améthyste (BANVILLE, Les Exilés, 1874, p. 144).
Rem. La docum. fournit un ex. dans lequel chrysolite est employé au masc. (A. et N. METTA, Les Pierres précieuses, 1960, p. 91).
Prononc. et Orth. :[]. Écrit chrysolite ds Ac. 1694-1762. Cf. aussi ds Lar. 20e et QUILLET 1965; d'apr. Lar. 20e cette graph. serait celle des minéralogistes. Elle est empl. comme vedette ds les dict. techn. (Encyclop. méthod. Mécan. t. 2 1783, LABORDE 1872, HAVARD 1887, POUGH 1969); pour les dict. gén., ds Nouv. Lar. ill. (qui indique également la var. avec -th-) et ds Lar. encyclop. Les 2 graph., avec ou sans h, sont admises comme vedettes ds Lar. Lang. fr. Écrit chrysolyte ds Ac. 1798. Chrysolithe ds Ac. 1835-1932 ainsi que ds BESCH. 1845, Lar. 19e, LITTRÉ, Lar. 20e, GUÉRIN 1892, DG, ROB. et QUILLET 1965. Étymol. et Hist. 1121 crisolite (PH. DE THAON, Bestiaire, 2993 ds T.-L.); 1598 chrysolite (GUILL. BOUCHET, 33e Seree, V, 16 ds HUG.). Empr. au lat. class. chrysolithus; empr. au gr. . Fréq. abs. littér. Chrysolithe : 3. Chrysolite : 1. Bbg. MAT. Louis-Philippe 1951, p. 263. — ROMMEL 1954, p. 59.
chrysolithe [kʀizɔlit] n. f.
ÉTYM. 1598; crisolite, 1121; lat. chrysolithus; du grec khrusos « or », et lithos « pierre ».
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♦ Vx. Pierre précieuse de teinte dorée (comme le péridot, la topaze). — On écrit parfois chrysolite.
Encyclopédie Universelle. 2012.