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coke

cocaïne [ kɔkain ] n. f.
• 1856; de 1. coca
Alcaloïde extrait du coca, utilisé en médecine pour ses propriétés analgésiques et anesthésiques. Une injection de cocaïne. Cet alcaloïde utilisé comme stupéfiant. Priser, snifer de la cocaïne. cocaïnomanie; 2. crack, drogue. Abrév. fam. (1912) COCO [ koko ], COKE [ kok ]. Une ligne de coke. Cocaïne-base : mélange de feuilles de coca et de kérosène. coke 1. coke [ kɔk ] n. m.
• 1816; coucke 1758; mot angl.
Résidu solide de la carbonisation ou de la distillation de certaines houilles grasses. Production du coke. cokéfaction. Four à coke. Coke métallurgique, pour chauffer les hauts fourneaux. Usage domestique du coke en agglomérés. ⊗ HOM. Coq, coque.

coke nom masculin (anglais coke) Combustible provenant de la distillation de la houille et ne renfermant plus qu'une très faible fraction des matières volatiles qu'elle contenait. ● coke (expressions) nom masculin (anglais coke) Coke métallurgique, coke en morceaux relativement gros et surtout très résistants à la compression, obtenu à partir de charbon de qualité, et utilisé dans les fours métallurgiques, notamment les hauts-fourneaux. (On l'utilise dans la fabrication de la fonte à raison de 400 kg par tonne de fonte et comme combustible dans les foyers à feu continu.) Coke moulé, coke préparé à partir de charbons agglomérés analogues aux boulets domestiques. Coke de pétrole, produit solide, noirâtre, constitué essentiellement de carbone, obtenu le plus souvent par craquage thermique. (Il sert à la fabrication d'électrodes, et comme réfractaire dans les fours à haute température.) ● coke (homonymes) nom masculin (anglais coke) coke nom féminin coq nom masculin coque nom féminin coque nom masculincoke nom féminin Populaire. Cocaïne. ● coke (homonymes) nom féminin coke nom masculin coq nom masculin coque nom féminin coque nom masculin

coke
n. m. Combustible résultant de la pyrogénation de la houille et qui sert de réducteur lors de l'élaboration de la fonte.

COKE, subst. masc.
Variété de charbon résultant de la distillation de la houille, utilisée dans le chauffage domestique et surtout dans l'industrie métallurgique. Feu, brasier, poussière de coke. Il faudra, l'hiver prochain, essayer quand même si le coke marche aussi bien que l'anthracite (G. DUHAMEL, Chronique des Pasquier, La Nuit de la Saint-Jean, 1935, p. 174)
SYNT. [industr.] Coke de gaz. Coke résiduel de la distillation de la houille pour la fabrication du gaz d'éclairage. Coke métallurgique. Variété de coke compact et lourd utilisé dans les hauts-fourneaux. Le coke métallurgique est plus dense que le coke de gaz (E. SAILLARD, Betterave et sucrerie de betterave, 1923, p. 339). Coke naturel. Coke résultant d'une combustion de houille dans un gisement à la suite d'accidents ou de phénomènes géologiques naturels. Synon. cokéite (cf. Lar. 20e, QUILLET 1965). Semi-coke. Coke résultant d'une distillation incomplète de la houille. Synon. coalite (cf. E. SCHNEIDER, Le Charbon, son histoire, son destin, 1945, p. 312). Four à coke. Four dans lequel est opérée la transformation de la houille en coke :
Aucune aube ne blanchissait dans le ciel noir, les hauts fourneaux seuls flambaient, ainsi que les fours à coke, ensanglantant les ténèbres, sans en éclairer l'inconnu.
ZOLA, Germinal, 1885, p. 1142.
P. anal., INDUSTR. Coke de pétrole. Charbon résultant de la calcination du brai de pétrole. Les électrodes doivent être en coke de pétrole (L. GUILLET, Traité de métallurgie générale, 1923, p. 382).
Rem. On rencontre ds la docum. et ds quelques dict. récents (Pt ROB. et Lar. Lang. fr.) le verbe corresp. cokéfier dont cokéfaction et cokéfiable sont théoriquement les dér.; mais les rapports d'antériorité ne sont pas clairs (il a existé un cokification éphémère, R. Techn. ds BONN., p. 32) et les subst. cokéfaction et cokerie sont seuls attestés comme des dér. bien stabilisés (cokéfier et cokéfiable sont plutôt des dér. de discours, toujours possibles par la libre initiative des usagers).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1835-1932. Homon. coq, coque. Var. angl. coak ds Ac. Compl. 1842 ainsi que ds BESCH. 1845 et Lar. 19e qui la donnent en plus de coke. Étymol. et Hist. 1758 coucke (DE TILLY, Mémoire sur l'utilité du charbon minéral, 25-6 ds QUEM.); av. 1769 coaks ce qui se prononce cokes (JARS [† 1769], Voyages métallurgiques, t. 1, 1774, p. 328); 1827 coke (DUFRENOY-BEAUMONT, Voy. Métallurg. en Anglet., p. 462 ds BONN.). Angl. coke, coak, cowke, attesté dep. le XVIIe s., répertorié à cette époque comme terme du nord de l'Angleterre (v. NED), et qui semble représenter une var. de l'angl. du Nord colke « cœur, partie centrale (d'un fruit, d'un objet) », d'orig. obscure. Fréq. abs. littér. :62.
DÉR. Cokier, subst. masc. Celui qui s'occupe de la fabrication du coke. Ouvrier cokier (Encyclop. pratique de l'éduc. en France, 1960, p. 165). 1re attest. 1866 coketier (Lar. 19e), 1926 cokier (PIERREH.); de coke, suff. -(t)ier.

1. coke [kɔk] n. m.
ÉTYM. 1816; coak, 1797; coucke, 1758; mot anglais.
Résidu solide de la carbonisation ou de la distillation de certaines houilles grasses. || Production du coke. Cokéfaction. || Four à coke. || Fabrique de coke. Cokerie. || Coke métallurgique, servant au chauffage des hauts fourneaux. || Coke de gaz : résidu de la fabrication du gaz d'éclairage, enlevé par délutage. || Semi-coke ou coalite. || Coke de pétrole, tiré de brai de pétrole. || Usage domestique du coke en agglomérés. || Coke en stock, titre d'un album de Hergé.
1 Le coke a concentré tout le carbone de la houille, le combustible solide; sous un moindre poids, il donne une plus grande chaleur : il en faut donc moins jeter dans la fournaise; nouvel avantage d'employer le coke au lieu de la houille crue.
L. Simonin, le Creusot et les Mines de Saône-et-Loire, in le Tour du monde, 1867, t. I, p. 182.
2 Je l'entendis qui soupirait en remuant le coke dans le poêle.
H. Bosco, Un rameau de la nuit, p. 52.
DÉR. Cokéfier, cokerie.
HOM. Coq, coque.

Encyclopédie Universelle. 2012.