Akademik

corpulence

corpulence [ kɔrpylɑ̃s ] n. f.
• 1593; « dimension, taille (d'un objet, d'un animal) » av. 1350; lat. corpulentia, de corpus « corps »
1Vieilli Grandeur et grosseur du corps humain. Un homme de forte corpulence.
2Mod. Conformation d'une personne forte ou obèse. embonpoint. Il est agile, pour un homme de sa corpulence. « De la corpulence, sans véritable obésité » (Romains).
⊗ CONTR. Maigreur.

corpulence nom féminin (latin corpulentia, de corpus, corps) Grandeur et grosseur du corps humain ; en particulier, grande taille et poids important.

corpulence
n. f. Masse du corps. Un homme de forte corpulence.

⇒CORPULENCE, subst. fém.
Ampleur du corps; disproportion exagérée de la grosseur par rapport à la hauteur, à la taille. Un homme de forte corpulence. La corpulence graisseuse a toujours pour principale cause une diète trop chargée d'éléments féculents et farineux (BRILLAT-SAV., Physiol. goût, 1825, p. 220) :
N'importe quelle race n'est point apte à la course. Les Andalouses, par exemple, sont trop en chair. Leur corpulence les fatigue.
PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, p. 18.
SYNT. Épaisse, invraisemblable corpulence; une dame d'une corpulence respectable; courir, faire qqc. malgré sa corpulence.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. 1. 1re moitié du XIVe s. « dimension, taille (d'un objet, d'un animal) » (Propriétés des choses, éd. G. Raynaud, II, 15, 6 ds Romania, t. 14, 1885, p. 469) — 1593, Charron ds HUG.; 2. 1410 « grandeur et grosseur du corps humain » (Pièces inédites relatives au règne de Charles VI, éd. L. Douët-d'Arcq, t. 1, p. 325). Empr. au lat. corpulentia, attesté aux 2 sens. Fréq. abs. littér. :60. Bbg. GOUG. Lang. pop. 1929, p. 144.

corpulence [kɔʀpylɑ̃s] n. f.
ÉTYM. Av. 1350; lat. corpulentia, de corpus « corps ».
1 Vieilli. Ampleur du corps humain, considéré sous le rapport de la taille et de la grosseur. || Homme d'une petite corpulence. || Ils ont la même corpulence. || De même corpulence.
1 Quelque garçon d'honnête corpulence (…)
La Fontaine, Mandragore.
2 (…) Rodin (…) se mit à la recherche de compatriotes de Balzac, ayant à peu près sa corpulence et son allure, offrant des analogies avec son physique.
Georges Lecomte, Ma traversée, p. 219.
2 Mod. Conformation d'une personne forte ou obèse; forte corpulence (1.). || Prendre, avoir de la corpulence. Embonpoint. || Il est agile, pour un homme de sa corpulence.
3 De la corpulence, sans véritable obésité.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. III, XXII, p. 287.
CONTR. Maigreur.

Encyclopédie Universelle. 2012.