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cou

cou [ ku ] n. m.
col XIe; lat. collum
1Partie du corps (de certains vertébrés) qui unit la tête au tronc. vx col. Le cou de la girafe. Prendre un chat par la peau du cou. « Le héron au long bec emmanché d'un long cou » (La Fontaine).
(Humains) Devant ( gorge) , arrière ( nuque) du cou. Relatif au cou. cervical. Vertèbres du cou (atlas, axis). Artères (carotide), veines (jugulaire), glandes (thymus, thyroïde) du cou. Cartilage saillant du cou. 1. pomme (d'Adam). Douleur dans le cou. torticolis. Avoir un long cou. Cou engoncé dans les épaules. Loc. Cou de taureau, large, puissant. Cou de cygne, long, souple. — « La chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles » (Rimbaud). Partie du vêtement qui entoure le cou. col, collerette, encolure. Robe qui dégage le cou. décolleté. Mettre une écharpe ( cache-col) , nouer une cravate autour du cou. Avoir un bijou au cou. chaîne, collier.
Loc. Sauter, se jeter, se pendre au cou de qqn, l'embrasser avec effusion. Serrer le cou de, à qqn. étrangler; fam. kiki. Tordre le cou : donner la mort par strangulation. Tordre le cou à un poulet. Mettre à qqn la corde au cou, le pendre. Se mettre la corde au cou. Couper le cou à : trancher la tête. ⇒ décapiter; décollation. Se rompre, se casser le cou : se blesser grièvement en tombant; perdre ses avantages ( casse-cou) . — Laisser à qqn la bride sur le cou. Prendre ses jambes à son cou : faire de grandes enjambées en courant; se sauver au plus vite. « Pense un peu ! Un contre mille !... Salut !... Mes jambes à mon cou ! » (Céline). (XVe) Jusqu'au cou : complètement. Endetté jusqu'au cou.
2Par anal. Le cou d'une bouteille, d'une cruche. col, goulot. Loc. fam. Casser le cou à une bouteille, la boire.
3Cou-rouge : le rouge-gorge. Cou-tors : le torcol.
⊗ HOM. Coup, coût.

cou nom masculin (ancien français col, du latin collum) Partie du corps située entre la tête et le tronc. Partie longue et étroite d'un récipient : Le cou d'une bouteille.cou (citations) nom masculin (ancien français col, du latin collum) André de Chénier Constantinople 1762-Paris 1794 Sous leur tête mobile, un cou blanc, délicat, Se plie, et de la neige effacerait l'éclat. Idylles cou (expressions) nom masculin (ancien français col, du latin collum) Cou de taureau, cou large et puissant. Familier. Être jusqu'au cou dans, être complètement dans un état pénible : Être endetté jusqu'au cou. Kyste congénital du cou, synonyme de kyste branchial. Se jeter, sauter, se pendre au cou de quelqu'un, l'embrasser avec effusion. Poule à cou nu, type de poule caractérisée par l'absence de plumes sur le cou et la région du jabot. Se rompre le cou, se tuer ou se blesser grièvement. Tendre le cou, s'offrir en victime, sans résistance. Tordre le cou à quelqu'un, le tuer en l'étranglant. Tordre le cou à quelque chose, le faire cesser, le faire disparaître. ● cou (homonymes) nom masculin (ancien français col, du latin collum) coud forme conjuguée du verbe coudre couds forme conjuguée du verbe coudre coup nom masculin coût nom masculincou (synonymes) nom masculin (ancien français col, du latin collum) Partie longue et étroite d'un récipient
Synonymes :
- col
- goulot

cou
n. m.
d1./d Partie du corps qui joint la tête au thorax. Porter un bijou, un foulard autour du cou. Avoir un long cou.
d2./d Loc. Fam. Passer la corde au cou de qqn, le pendre; fig. l'épouser.
|| Se casser, se rompre le cou: se blesser grièvement en tombant; fig. échouer.
|| Laisser la bride sur le cou à qqn: V. bride.
|| Sauter, se jeter au cou de qqn, l'embrasser avec chaleur, effusion.
|| Prendre ses jambes à son cou: se sauver en courant.
|| Jusqu'au cou: complètement. être dans les soucis jusqu'au cou.
|| (Belgique) Avoir un gros cou: être prétentieux.
d3./d Par anal. Partie longue et amincie d'un récipient. Le cou d'une bouteille.
d4./d (Afr. subsah., Proche-Orient, Suisse) Gorge. Avoir mal au cou, à la gorge.
|| (Afr. subsah.) Au Burkina Faso, goitre.
Fam. Maladie du gros cou: goitre.

⇒COU, subst. masc.
A.— Partie amincie du corps qui, chez les vertébrés, unit la tête au tronc (cf. aussi col) :
1. Je me suis endormie sous la lucarne, et voilà maintenant que j'ai le torticolis. Mon pauvre cou... Elle le frotte à deux mains en riant.
BERNANOS, Dialogues des Carmélites, 1948, 5e tabl., 12, p. 1709.
SYNT. a) Cou et subst. Le cou du cheval, de l'éléphant; naissance du cou; vertèbres, muscles du cou. b) Cou et adj. (adj. relatifs au port du cou). Cou engoncé, rentré, tendu; (adj. relatifs à la forme du cou). Cou flexible, long, potelé. c) Cou et verbe. Couper, tordre, serrer le cou à qqn.
Rem. La forme du cou évoque souvent 2 notions opposées, celle de la grâce et celle de la force, notions traduites par l'image du cygne : Mon Dieu! s'écria la blonde Gaillefontaine, en redressant son cou de cygne avec un sourire amer (HUGO, N.-D. Paris, 1832, p. 287) et du taureau : Front très peu haut, mais assez large; visage sans nuances, comme taillé au couteau; cou de taureau continué tout droit par la tête, où l'on sent que la passion monte congestionner aussitôt le cerveau (GIDE, Journal, 1905, p. 186).
P. méton. (cf. gorge serrée). Il se leva brusquement, le cou serré. Seules des larmes glissaient sur son visage (BARRÈS, Barbares, 1888, p. 109).
Arg. Se jeter qqc. dans le cou. Boire ou manger (cf. ESNAULT, Notes compl. « Poilu », 1956).
Loc. et expr.
1. Loc. expr.
Sauter, se pendre, se jeter au cou de qqn. Embrasser avec effusion. Ils voudraient que les femmes leur sautassent au cou, leur fissent des avances (RENAN, Drames philos., Eau Jouvence, 1881, V, 1, p. 502).
Prendre ses jambes à son cou. Se sauver :
2. [Alexandre à Paul] Et savez-vous je les ai revues ces beautés... mais le lendemain ce n'était plus pareil et j'ai pris mes jambes à mon cou.
L. DE VILMORIN, La Lettre dans un taxi, 1958, p. 79.
Casser, tordre le cou. Tordre le cou à un poulet.
P. métaph. Et j'ai tordu le cou à la muse pour ne jamais l'entendre crier, geindre et bonimenter (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 208).
Arg. Tordre le cou à une bouteille. La boire.
Se rompre, se casser le cou. Se blesser, généralement à la suite d'une chute. Les filles faillirent se rompre le cou en descendant l'escalier (BRILLAT-SAV., Physiol. goût, 1825, p. 363).
Saisir qqn par la peau du cou.
P. métaph. Les [les préceptes de Boileau] saisissant par la peau du cou (GIDE, Journal, 1946, p. 290).
2. Expr. fig.
a) Mettre la corde au cou à qqn. ,,Le mettre sous sa sujétion`` (Ac.). Se mettre la corde au cou. ,,Se mettre sous la domination de qqn`` (Ac.). En partic. Se marier. Laisser la bride sur le cou. Laisser à quelqu'un toute sa liberté. Il n'aimait ni les discussions, ni les soucis et laissait à ses enfants la bride sur le cou (BEAUVOIR, Mém. j. fille, 1958, p. 35). Se monter le cou. Afficher un optimisme excessif. Et comme Yves, tout pâle, ne pouvait que répéter :« Ça, ce serait chic... » Jean-Louis le supplia encore de ne pas se monter le cou (MAURIAC, Myst. Frontenac, 1933, p. 74).
b) Jusqu'au cou. Complètement. Être dans le pétrin jusqu'au cou. Être dans l'embarras. Le ministère est tombé (...) nous sommes dans le pétrin jusqu'au cou (MAUPASS., Bel ami, 1885, p. 283). Être endetté jusqu'au cou. Être dans une situation financière inextricable.
B.— [P. anal. de forme]
1. Col d'un vase, goulot d'une bouteille :
3. Sous le couvercle soulevé [du panier], parmi des paquets de linge, passaient le coin d'un peigne enveloppé dans du papier, et le cou d'un litre mal bouché.
ZOLA, La Conquête de Plassans, 1874, p. 906.
2. Spéc. Cou de cygne
a) MAR. ,,Forte cheville que porte la ferrure terminant l'extrémité d'en dedans d'un gui et qui vient s'introduire dans le piton d'un cercle placé sur le mât`` (GRUSS 1952).
b) MÉCAN. ,,Partie de l'avant-train d'une voiture à quatre roues qui est courbée`` (CHESN. 1857) :
4. Les voitures les plus ordinaires [à Brunswick] sont des calèches à quatre roues (...) Ces voitures sont à flèche, assez rarement à cous de cygne.
STENDHAL, Journal, t. 2, 1808, p. 437.
c) AMEUBL. Motif style Empire :
5. Mes yeux, accoutumés aux lits étoilés, aux fauteuils à cous de cygne, aux chenets en sphynx, (...) regardaient avec une sorte de terreur les grands bahuts sculptés...
HUGO, Alpes et Pyrénées, 1885, p. 110.
Prononc. et Orth. :[ku]. Ds Ac. depuis 1694. ROUSS.-LACL. 1927, p. 167, rappelle que ,,les graphies archaïques sol, fol, col, etc., quand ces mots n'étaient pas liés à une voyelle suivante, devaient se lire sou, fou, cou, etc.`` Homon. coud (de coudre), coup, coût. QUILLET 1965 signale que certains écrivent se monter le cou alors qu'il faudrait écrire se monter le coup. Cou-de-cygne []. Au plur. des cous-de-cygne. Écrit avec trait d'union uniquement ds Pt Lar. 1906, Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr.; écrit sans trait d'union ds Ac. 1835 et 1878, BESCH. 1845, Lar. 19e-20e, GUÉRIN 1892, ROB., QUILLET 1965. Certains dict. renvoient à col-de-cygne (cf. Pt Lar. 1906, Lar. 20e, QUILLET 1965). Étymol. et Hist. A. 1. « Partie du corps », a. fr. col, v. ce mot; cou sing. ca 1170 (B. DE STE-MAURE, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 13756); 4e quart XIVe s. jusques au cou (FROISS., II, III, 114 ds LITTRÉ); 1644 se jeter au cou de qqn (CORN., Le Ment., II, 5, ibid.); av. 1650 la bride sur le cou (Vaugelas ds Trév. 1704); 2. élément de composition dans la dénomination de certains oiseaux 1767 cou rouge « rouge-gorge » (SALERNE, Hist. nat. éclaircie dans une de ses parties, l'ornithologie, Paris ds ROLL. Faune t. 2, p. 260); 1829 cou-coupé (BOISTE). B. P. anal. 1. 1172-74 col del pié (G. DE PONT-STE-MAXENCE, St Thomas, éd. E. Walberg, 1936, vers 2085; var. kou del pé, ms. Bibl. nat. 13513, 1re moitié XIIIe s. ds GDF. Compl.); 2. 1690 « partie étroite et allongée d'une bouteille » (FUR.); 3. élément de composition dans la dénomination de certains végétaux 1732 cou de chameau (Trév.); 1832 cou-de-cigogne (RAYMOND); 4. 1808, 13 avr. cou de cygne « partie courbe qui dans une voiture à quatre roues, réunit la caisse à l'avant-train » (STENDHAL, supra ex. 4). Doublet de col, à partir du régime plur. cous de ce mot. Fréq. abs. littér. :5 707. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 6 229, b) 11 582; XXe s. : a) 10 107, b) 6 670. Bbg. DARM. Vie 1932, p. 141. — DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 14. — GOTTSCH. Redens. 1930, passim. — GUIRAUD (P.). Mél. d'étymol. arg. Cah. Lexicol. 1970, t. 16, n° 1, p. 70. — ROG. 1965, p. 24.

cou [ku] ou (vx) col [kɔl] n. m.
ÉTYM. XIe, col; lat. collum.
1 (V. 1170). Partie du corps (de certains vertébrés) qui unit la tête au tronc. || Le cou d'un oiseau, d'un mammifère. || Poil du cou d'un cheval, d'un lion ( Crinière). || Peau pendante sous le cou des bœufs ( Fanon). || Prendre un chat par la peau du cou. || Sonnette, clarine pendue, au cou du bétail. || Collier d'identité au cou d'un chien. || Attacher, atteler un animal par le cou. || Porter quelque chose sur le cou.
1 Le héron au long bec emmanché d'un long cou.
La Fontaine, Fables, VII, 4.
Cour. (chez l'homme). || Devant ( Gorge), arrière ( Nuque) du cou. || Relatif au cou. Cervical (1.), et l'élément cervic(o)-; aussi trachélien (vx). || Vertèbres du cou. Atlas, axis. || Muscles ( Splénius), artères ( Carotide), veines ( Jugulaire), glandes ( Thymus, thyroïde) du cou. || Cartilage saillant du cou. Pomme (d'Adam). || L'œsophage, la trachée-artère, canaux qui passent dans le cou. || Partie antérieure du cou. Gorge. || Partie postérieure du cou. Nuque. || Plis cutanés du cou. → Collier (cit. 6) de Vénus. || Douleur ressentie dans le cou. Torticolis.Avoir un long cou. || Cou raide, droit. || Cou engoncé dans les épaules. || Cou rond. || Cou robuste.Cou (caractérisé par un compl. de nom).Cou de taureau, large, puissant. — ☑ Littér. Cou de cygne, long, blanc, souple et gracieux (→ Argenté, cit. 2). || Cette femme a un cou de cygne.Un cou d'albâtre, d'ivoire, de lis, très blanc.
2 Lorsque le cou est long et mince, sa direction générale suit celle de la colonne cervicale. Il est plus ou moins incurvé avec convexité tournée en avant, et c'est cette disposition qui a pu faire comparer par les poètes le cou de la femme au cou du cygne.
Paul Richer, Nouvelle anatomie artistique, La femme, p. 159.
3 Lorsque l'attitude (dans la position verticale) est correcte, la tête est droite, le cou vertical, les épaules sont portées en arrière (…)
A. Binet, les Formes de la femme, p. 60 (→ Forme).
4 Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat,
Se plie, et de la neige effacerait l'éclat.
André Chénier, Bucoliques, XVII, « Les colombes ».
5 Je vis que, devant moi, se balançait gaiement
Sous une tresse noire un cou svelte et charmant;
Et voyant cet ébène enchâssé dans l'ivoire,
Un vers d'André Chénier chanta dans ma mémoire (…)
A. de Musset, Poésies nouvelles, « Une soirée perdue ».
6 Je ne dis pas un mot : je regarde toujours
La chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles.
Rimbaud, Poésies, « A la musique ».
7 Regarde son cou, cette nuque énorme, engoncée dans les épaules : quand il tourne la tête, tout le reste vient avec.
Martin du Gard, les Thibault, t. III, p. 22.
Avoir le cou à nu. Décolleté. || Partie du vêtement qui entoure le cou. Col, collerette, encolure. || Robe qui dégage le cou. || Pièce d'armure qui protégeait le cou. Colletin. || Coltin qui couvrait le cou des débardeurs. || Envelopper le cou dans un cache-col, une fourrure, un tour de cou (→ Boa, cit. 2). || Avoir, porter un bijou, une jeannette, une médaille, un pendentif au cou. Chaîne, collier.
8 (…) le front ruisselant de sueur, le cou tendu en avant sous le poids du sac (…)
P. Mac Orlan, la Bandera, IX, p. 111.
9 (…) sa robe noire sans autre ornement qu'une petite croix huguenote en argent, suspendue à son cou par un ruban.
J. Chardonne, les Destinées sentimentales, p. 460.
REM. La forme archaïque col (→ Col, I.) s'emploie encore dans quelques contextes évoquant l'habillement (→ Col, cit. 4) ou la prise au collet.
(1644). Loc. (Au cou). Sauter, se jeter, se pendre au cou de qqn, l'embrasser avec effusion. || Se cramponner au cou de quelqu'un. — ☑ Être dans l'eau, dans le bain jusqu'au cou. — ☑ Fig. Plongé jusqu'au cou : profondément absorbé (par une affaire, une situation).Être dans la misère jusqu'au cou.S'enfoncer jusqu'au cou : s'engager à fond.
10 (…) j'étais plongé jusqu'au cou dans l'histoire de la philosophie (…)
Alphonse Daudet, le Petit Chose, I, VII.
11 Il se leva lentement, ses deux mains saisirent au cou son adversaire et il serra en se souvenant de toute son ancienne force.
P. Mac Orlan, la Bandera, III, p. 36.
Prendre au cou (→ argot Colback). || Serrer le cou. Étrangler.Tordre le cou : donner la mort par strangulation. || Tordre le cou à un poulet.
Fam. Tordre, casser le cou à une bouteille, la boire.Attacher un criminel par le cou. Carcan. — ☑ Mettre à quelqu'un la corde au cou, pour le pendre, et, fig., le soumettre. Corde.Se mettre la corde au cou. Fig. Corde. — ☑ Couper le cou à qqn, de qqn, lui trancher la tête. Décapiter, décoller.Fig. et vieilli. Rompre le cou à quelqu'un, l'empêcher de réussir. || Rompre le cou à une affaire.Se rompre, se casser le cou : se blesser grièvement en tombant, ou, fig., perdre ses avantages. Casse-cou.
Laisser, mettre la bride sur le cou : lâcher les rênes d'un cheval (→ Bride, cit. 7), ou, fig., laisser toute liberté à quelqu'un.
Prendre ses jambes à son cou : faire de grandes enjambées en se sauvant; partir au plus vite.
12 Pense un peu ! Un contre mille !… Salut !… Mes jambes à mon cou !
Céline, Guignol's band, p. 137.
Allus. littér. || Soleil, cou coupé, vers d'Apollinaire; titre d'un recueil poétique d'Aimé Césaire.
2 (1690). || Le cou ou le col d'une bouteille, d'une cruche, le goulot.fam. Casser, tordre le cou à une bouteille (où cou a le sens 1).
3 (1767). Spécialt (qualifié, désignant des animaux). || Cou-rouge : le rouge-gorge. || Cou coupé. Amadine. || Cou-tors : le torcol.
4 Cou de cygne : robinet, tuyau formant un double coude. Col-de-cygne.
Ameublement. Motif du style Empire. || « Fauteuils à cous de cygne » (Hugo).
Mar. Cheville d'articulation d'un mât de charge.
Techn. Avant-train recourbé d'une voiture à cheval (Stendhal, in T. L. F.).
DÉR. Voir Col.
COMP. Cache-col, casse-cou. — Cou-coupé, cou-de-pied.
HOM. Coup, coût; formes du v. coudre.

Encyclopédie Universelle. 2012.