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coulomb

coulomb [ kulɔ̃ ] n. m.
• 1881; de Coulomb, n. pr.
Phys. Unité de mesure de quantité d'électricité et de charge électrique égale à la quantité d'électricité transportée en une seconde par un courant de un ampère (symb. C). Coulomb par kilogramme : unité de mesure d'exposition de rayonnement (symb. C/kg) correspondant à une charge de 1 coulomb produite dans 1 kg d'air.

coulomb nom masculin (de Coulomb, nom propre) Unité SI de quantité d'électricité et de charge électrique (symbole C) équivalant à la quantité d'électricité transportée en 1 seconde par un courant de 1 ampère. ● coulomb (expressions) nom masculin (de Coulomb, nom propre) Coulomb par kilogramme, unité de mesure d'exposition (symbole C°kg) équivalant à l'exposition telle que la charge de tous les ions d'un même signe produits dans l'air, par le rayonnement, dans une masse d'air égale à 1 kilogramme, est égale en valeur absolue à 1 coulomb. ● coulomb (homonymes) nom masculin (de Coulomb, nom propre) coulons forme conjuguée du verbe couler

coulomb
n. m. PHYS Unité SI de charge électrique (symbole C). 1 coulomb = 1 ampère 1 seconde.
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coulomb
(Charles de) (1736 - 1806) physicien français, pionnier de l'électricité et du magnétisme.

I.
⇒COULOMB1, subst. masc.
Quantité d'électricité transportée en une seconde par un courant d'un ampère. M. Arrhenius estime que cette charge limite du soleil est de 250 milliards de coulombs (POINCARÉ, Hyp. cosmogon., 1911, p. 246).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1932. Homon. coulon (anciennement colombe). Étymol. et Hist. [1881 (Congrès des électriciens d'apr. GUÉRIN 1892)]; 1885 (H. FONTAINE, Électrolyse, p. 8). Du nom du physicien fr. Coulomb [1736-1806]. Cf. angl. coulomb 1881 ds NED.
DÉR. Coulombien, ienne, adj., phys. Qui se rapporte à l'attraction, à la répulsion, aux champs, forces, interactions de type électrostatique, magnétique, gravitationnel, et qui sont inversement proportionnels au carré de la distance. Champ coulombien (L. DE BROGLIE, Théor. quanta, 1959, p. 194). Force coulombienne (Hist. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 367). L'affaiblissement des forces, dans ce cas, est dû à la distance relativement grande des charges compensatrices, ce qui diminue l'intensité de l'attraction coulombienne (CAILLÈRE, HÉNIN, Minér. argiles, 1963, p. 45). 1re attest. 1956 (DAUDEL, Fond. chim. théor., p. 16); de coulomb1, suff. -ien (cf. angl. coulombian, 1923 ds NED).
II.
⇒COULOMB2, subst. masc.
Vx et dial. Colombe, pigeon. ... allons Sous la feuillée où s'aiment les coulombs (MORÉAS, Pèlerin pass., 1891, p. 127).
Rem. On rencontre le dér. coulonneux, subst. masc. Éleveur de pigeons voyageurs. Le père Julien Browaeys, coulonneux, parla de sa passion, maudit ceux qui osaient fusiller un pigeon voyageur (Hamp d'apr. Lar. encyclop.).
Prononc. et Orth. : Cf. coulomb1. Étymol. et Hist. Ca 882 colomb (Sainte-Eulalie, 25 ds BARTSCH Chrestomathie, p. 4), mot qualifié de ,,vieux`` ds les Trév. dep. 1704, s.v. coulon. Du lat. arch. columbus, « pigeon mâle » (cf. colombe1). Fréq. abs. littér. :3.

1. coulomb [kulɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1881; du nom du physicien Coulomb.
Didact. (phys.). Quantité d'électricité débitée en une seconde par un courant d'une intensité d'un ampère (symb. C).
DÉR. Coulombien.
HOM. 2. Coulomb.
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2. coulomb ou coulon [kulɔ̃] n. m.
ÉTYM. V. 882, colomb; du lat. archaïque columbus « pigeon mâle ». → Colombe.
Vx, dial. Colombe, pigeon.
HOM. 1. Coulomb.

Encyclopédie Universelle. 2012.