Akademik

cow-boy

cow-boy [ kobɔj; kaobɔj ] n. m.
• 1886; mot angl. « vacher »
Gardien de troupeaux de bovins, dans les ranchs de l'ouest des États-Unis, personnage essentiel de la légende de l'Ouest. Les cow-boys et les Indiens. Film de cow-boys. western. Chapeau de cow-boy. stetson.

cow-boy
n. m. (et adj.)
d1./d Gardien de bétail ou de chevaux dans les ranches du Far West. Des cow-boys.
d2./d (Québec) Fam. Individu téméraire, imprudent. Faire le cow-boy au volant de sa voiture.
adj. être cow-boy.
d3./d (Vanuatu) Homme célibataire qui a des aventures passagères et met ainsi en péril l'ordre coutumier.

⇒COW-BOY, subst. masc.
Gardien de troupeau dans un ranch américain. Chansons, film de cow-boy(s); cavalcade de cow-boys; jouer aux cow-boys :
Même dans les solitudes du Far-West les cow-boys savent que les nuits où il y a de l'orage dans l'air et que souffle le vent du sud qui vous met les nerfs en pelote et vous trousse à rebrousse-poil, les bêtes sont inquiètes, et les bergers montent à cheval et tournent toute la nuit autour de leurs immenses troupeaux en chantant pour éviter la panique, ...
CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 263.
Prononc. et Orth. :[] ou []. Les 2 prononc. ds BARBEAU-RODHE 1930, Pt ROB., Pt Lar. 1968, WARN. 1968 et Lar. Lang. fr.; la 2e transcr. qui est plus francisée est transcrite avec [] ouvert et la 1re transcr. plus proche de l'amér. est transcrite [] ds DUB. Pour DUPRÉ 1972, p. 557, c'est la prononc. [] qui serait la plus recommandée, car il juge [] vulg. et ce qu'il appelle la prononc. à l'angl. [kauboe] affectée. Lar. encyclop. admet également la graph. en un seul mot cowboy que DUPRÉ 1972 trouve plus conforme à l'usage angl. Au plur. des cow-boys. Étymol. et Hist. 1839 (DEFAUCONPRET, Œuvres de Fenimore Cooper, vol. II, p. 23, note d'apr. MACK. t. 1, p. 212); 1885 (MANDAT-GRANCEY, Chez l'Oncle Sam, p. 194 ds BONN.). Anglo-amér. cow-boy « vacher (dans le Far West) » attesté dep. 1834 ds NED Suppl.2 (en angl. dep. 1725 ds NED). Fréq. abs. littér. :19. Bbg. BONN. 1920, p. 40.

cow-boy [kawbɔj], cour. [kobɔj] n. m.
ÉTYM. 1839, dans une trad.; répandu fin XIXe; mot angl. « vacher », de cow « vache », et boy « garçon ».
1 Gardien de troupeau de bovins (et, par ext., de chevaux), dans l'ouest des États-Unis. || Un cow-boy à cheval. || Des cow-boys.
1 Tout à coup j'entends des cris et des hennissements. Une centaine de chevaux en liberté, menés par un cow-boy, se ruaient au grand galop (…) Le cow-boy, jeune homme de vingt-cinq ans à peine, très confiant en ses bêtes, était resté en arrière (…)
Albert Tissandier, Voyage d'exploration dans l'Utah et l'Arizona, in le Tour du monde, 1886, t. I, p. 365.
2 Cour. Personnage essentiel de la légende de l'Ouest américain, popularisé par le cinéma. || Les beaux cow-boys des années 30. || Un cow-boy d'Hollywood. || Film de cow-boys. Western. || Les gosses jouent aux cow-boys et aux Indiens. || Panoplie de cow-boy.
2 Plusieurs d'entre nous, sur le modèle des cow-boys qui laissent, pour tirer, leur revolver dans le veston, claquaient des doigts les mains dans les poches.
Giraudoux, Simon le Pathétique, p. 26.
REM. 1. Le fém. cow-girl (ou cow girl) est peu utilisé en français. || « Les juniors aimeront la tendance trappeur, illustrée par des vestes de lainage bordées de cuir frangé, des houppelandes en peau à porter enroulées sur les pantalons, des robes de cow girls à corsage lacé, des toques et des tours de cou en renard » (Télé 7 Jours, 28 juil. 1979, p. 104). || Calamity Jane, « mi-shérif, mi-redresseuse de torts, une cow-girl qui se bat tantôt contre les hors-la-loi, tantôt contre les Sioux ou les Cheyennes » (F Magazine, déc. 1979, p. 74).
2. La prononciation approximativement américaine [kawbɔj] est souvent altérée, involontairement ou plaisamment en [kobwɑ], [kɔvbwɑ] ou [kaɔbwɑ], plus souvent en [kobɔj].
3 — L'art dramatique ça ne l'a pourtant jamais beaucoup intéressé, dirent les vieux parents, pas plus que le cinéma, sauf quand il était tout petit, Jacques, pour aller voir les coboys.
R. Queneau, Loin de Rueil, p. 219.

Encyclopédie Universelle. 2012.