diversification [ divɛrsifikasjɔ̃ ] n. f. ♦ Action de diversifier, de se diversifier; son résultat. La diversification du savoir. — (v. 1966) Comm. Le fait, pour une entreprise, de varier ou d'élargir la gamme de ses produits ou de ses clients (⇒aussi différenciation ), pour se développer ou se protéger des aléas de son activité principale. « Spécialisation et diversification paraissent indispensables à la grande industrie moderne » ( Le Monde, 1966). — Didact. Le fait d'assurer des possibilités de choix dans l'enseignement (cours, matières à option), la recherche, la vie professionnelle. ⊗ CONTR. Unification, uniformisation.
● diversification nom féminin Action de diversifier, fait de se diversifier : La diversification des placements. Élargissement de la gamme des activités et/ou des marchés auxquels une entreprise se consacre.
diversification
n. f. Action de diversifier, fait de se diversifier. La diversification des cultures.
|| Spécial. Production et commercialisation de biens de consommation nouveaux et différents (par oppos. à spécialisation).
⇒DIVERSIFICATION, subst. fém.
Action de diversifier; fait d'être diversifié. La diversification des espèces. La diversification des cellules embryonnaires (J. ROSTAND, Vie et probl., 1939, p. 37) :
• Si c'est aux assemblées gouvernementales qu'il appartient de poser les principes généraux de la législation industrielle, elles sont incapables de les diversifier suivant les différentes sortes d'industrie. C'est cette diversification qui constitue la tâche propre de la corporation.
DURKHEIM, De la Division du Travail social, 1893, p. XXVI.
— ÉCON. Technique commerciale par laquelle une entreprise s'ouvre à des activités différentes de celles qu'elle exerçait jusque là. Diversification des productions au sein d'une région exportatrice (BOULAY, Arboric. et prod. fruit., 1961, p. 39).
Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. a) 1286-90 « différence » (J. DE PRIORAT, Liv. de Vegece, Richel. 1604, f° 14a ds GDF.) — XVIe s. (P. de Tyard ds Z. rom. Philol., t. 28, p. 599); b) 1365 « action de diversifier » (ORESME, Traité des monnaies, éd. L. Wolowski, 63) — XVIe s. (Amyot ds HUG.); à nouv. dep. LITTRÉ. Dér. du rad. de diversifier; suff. -ication (-ique et -(a)tion). Fréq. abs. littér. :15.
]. Étymol. et Hist. a) 1286-90 « différence » (J. DE PRIORAT, Liv. de Vegece, Richel. 1604, f° 14a ds GDF.) — XVIe s. (P. de Tyard ds Z. rom. Philol., t. 28, p. 599); b) 1365 « action de diversifier » (ORESME, Traité des monnaies, éd. L. Wolowski, 63) — XVIe s. (Amyot ds HUG.); à nouv. dep. LITTRÉ. Dér. du rad. de diversifier; suff. -ication (-ique et -(a)tion). Fréq. abs. littér. :15.
diversification [divɛʀsifikɑsjɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1286; dér. sav. de diversifier.
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♦ Action de diversifier, de se diversifier; son résultat. — (Concret). Sc. || La diversification des espèces; des cellules de l'embryon. — (Abstrait). || La diversification du savoir (→ Spécialisation).
♦ (V. 1966). Écon. Le fait de varier les biens que l'on produit, vend ou achète, ou de mettre en œuvre de nouveaux produits ou services.
♦ Didact. Le fait d'assurer des possibilités de choix dans l'enseignement (cours, matières à option; opposé à programme unique), la recherche, la vie professionnelle.
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CONTR. Unification, uniformisation.
DÉR. (Du même rad.) Diversificateur.
Encyclopédie Universelle. 2012.