ébattre (s') [ ebatr ] v. pron. <conjug. : 41> ♦ Se donner du mouvement pour se divertir, au gré de sa fantaisie. ⇒ batifoler, folâtrer , jouer. « Une troupe d'enfants s'ébattait aux alentours comme des poussins » (Fromentin).
ébattre (s')
v. Pron. S'amuser, se divertir en se donnant du mouvement. Enfants qui s'ébattent. Syn. folâtrer.
ÉTYM. 1160; de é-, et battre.
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1 Fam. Se donner du mouvement, pour se divertir, sans contrainte, au gré de sa fantaisie. ⇒ Amuser (s'), divertir (se), folâtrer, jouer. || Poulains qui s'ébattent dans les prés. || Enfants qui s'ébattent sur la plage (→ Rhabiller, cit. 2). — (Souvent en parlant de volatiles). || Canards qui s'ébattent dans une mare.
1 Les dimanches, mes camarades venaient me chercher après le prêche pour aller m'ébattre avec eux.
Rousseau, les Confessions, I.
2 (…) afin (…) que toute la jeunesse de la maison (…) pût s'ébattre et se divertir en liberté, selon l'ordonnance du bon Dieu.
G. Sand, la Petite Fadette, XXVI, p. 176.
3 Une troupe d'enfants s'ébattait aux alentours comme des poussins sur la limite d'un poulailler.
E. Fromentin, Une année dans le Sahel, p. 272.
♦ Spécialt, vieilli. || Amoureux qui s'ébattent.
2 Abstrait. Vagabonder, se divertir.
4 Ma pensée s'ébattait dans les étranges et chimériques régions de la lune.
Baudelaire, Trad. E. Poe, Histoires extraordinaires, Pl., p. 181.
➪ tableau Verbes exprimant une idée de mouvement.
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DÉR. et COMP. Ébat, ébattement.
Encyclopédie Universelle. 2012.