échappatoire [ eʃapatwar ] n. f.
• 1475; de échapper
♦ Moyen détourné par lequel on cherche à se tirer d'embarras. ⇒ dérobade, excuse, faux-fuyant, fuite, 2. prétexte, subterfuge. Chercher une échappatoire à une requête, pour refuser. « Des questions si bien posées qu'il soit impossible de s'en défaire par des échappatoires » (Claudel). « Aucune échappatoire possible; aucun moyen de s'en tirer » (A. Gide).
● échappatoire nom féminin Moyen adroit et détourné de se tirer d'embarras ; faux-fuyant, porte de sortie. ● échappatoire (difficultés) nom féminin Orthographe Avec deux p et un seul t. Genre Féminin : une échappatoire. ● échappatoire (synonymes) nom féminin Moyen adroit et détourné de se tirer d'embarras ; faux-fuyant, porte...
Synonymes :
- esquive
échappatoire
n. f. Moyen habile et détourné pour se tirer d'une difficulté.
⇒ÉCHAPPATOIRE, subst. fém.
Subterfuge auquel on a recours pour échapper à une situation difficile. Chercher, trouver une échappatoire; se contenter d'une échappatoire. À propos, toi, mon cher L'Argentière, habile en subterfuges et en échappatoires, comment te tirerais-tu de cette perplexité? (BOREL, Champavert, 1833, p. 14).
— P. ext. Moyen de se décharger de quelque chose :
• Le commandant en second, jeune, mais usé, éreinté, a gardé ses habitudes de compagnonnage avec les femmes. Il lui en faut sous les yeux; c'est un excitant qui chatouille ses sens finis, en même temps qu'il est une échappatoire à sa verve lubrique.
GONCOURT, Journal, 1856, p. 238.
Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1465 eschapatoire (MATHIEU D'ESCOUCHY, Chron., II, 285 ds GDF.). Dér. du rad. de échapper; suff. -(at)oire. Fréq. abs. littér. :56. Bbg. GOHIN 1903, p. 230, 232.
]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1465 eschapatoire (MATHIEU D'ESCOUCHY, Chron., II, 285 ds GDF.). Dér. du rad. de échapper; suff. -(at)oire. Fréq. abs. littér. :56. Bbg. GOHIN 1903, p. 230, 232.
échappatoire [eʃapatwaʀ] n. f.
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1 Moyen détourné par lequel on cherche à se tirer d'embarras. ⇒ Défaite (vx), dérobade, excuse, faux-fuyant, fuite, prétexte, ruse, sortie (porte de), subterfuge. || Éviter un ennui, éluder une offre, une question par une échappatoire. || Répondre par une échappatoire. || Il faut trouver une échappatoire pour sortir de ce mauvais pas. ⇒ Issue, porte (porte de derrière, de sortie). || Chercher, inventer des échappatoires. || Grossière échappatoire. || Enlever à qqn toute échappatoire. ⇒ Acculer; → Mettre au pied du mur.
1 Si nous les pressons de nous montrer une église de leur croyance, toujours visible, ils se préparent une échappatoire.
Bossuet, Hist. des variations, 15.
2 (…) des questions si bien posées qu'il soit impossible de s'en défaire par des échappatoires.
Claudel, Positions et Propositions, p. 93.
3 Aucune échappatoire possible; aucun moyen de s'en tirer…
Gide, Journal, 28 nov. 1942.
♦ Par ext. Moyen de s'échapper, de s'évader.
4 L'horreur de l'homme pour la réalité lui a fait trouver ces trois échappatoires : l'ivresse, l'amour, le travail.
Ed. et J. de Goncourt, Journal, p. 283.
2 Techn. (autom.). Zone dégagée, sur circuit, à l'entrée ou la sortie d'un virage, en cas de perte de contrôle de la voiture.
Encyclopédie Universelle. 2012.