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électrum

électrum [ elɛktrɔm ] n. m.
• 1549; électron av. 1530; lat. electrum, gr. êlektron, par anal. de couleur avec l'ambre
Archéol. Alliage naturel d'or et d'argent estimé dans l'Antiquité.

électrum nom masculin (bas latin electrum, du grec êlektron, ambre, par analogie de couleur) Alliage naturel d'or et d'argent. (Il fut utilisé directement dans l'Antiquité pour la fabrication de monnaies.) Tout alliage où la proportion d'argent ou de cuivre mêlé à l'or est assez importante pour affecter la couleur du métal. ● électrum (synonymes) nom masculin (bas latin electrum, du grec êlektron, ambre, par analogie de couleur) Alliage naturel d'or et d'argent.
Synonymes :
- or argental

électrum
n. m. Alliage naturel d'or et d'argent.

⇒ÉLECTRUM, subst. masc.
Alliage naturel d'or et d'argent ayant la couleur de l'ambre jaune De grandes buires d'électrum, des amphores de verre bleu (FLAUB., Salammbô, t. 2, 1863, p. 160). Un éclat jaune d'électrum (GENEVOIX, Boîte à pêche, 1926, p. 174).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. Ca 1200 electres (Greg. Ez. 16, 41 ds T.-L.); av. 1502 [electron?] (Oct. de St Gelais d'apr. A. HUMPERS, Étude sur la langue de J. Lemaire de Belges, p. 119); av. 1530 électron (Lefèvre d'Etaples, DELB. Rec. ds DG); 1549 electrum (Trad. de BULLINGER, Source d'erreur, II, 11, p. 646 ds HUG.). Empr. au lat. impérial electrum (gr. ) « ambre » (d'où av. 1150 l'a. fr. électre « ambre » MARB., Lap., 133 ds T.-L.) ce métal rappelant la couleur jaune de l'ambre; les formes electre, electron sont des essais de francisation. Fréq. abs. littér. :4. Bbg. ARVEILLER (R.). R. Ling. rom. 1972, t. 36, p. 230.

électrum [elɛktʀɔm] n. m.
ÉTYM. 1549; électron, av. 1530; electres, v. 1200; lat. electrum, grec êlektron, même sens, par analogie de couleur avec l'ambre. → 2. Électron.
Didact. Alliage naturel d'or et d'argent estimé dans l'Antiquité et ayant la couleur de l'ambre jaune.
1 L'électrum des anciens, outre l'ambre qu'il désigne dans Virgile, signifie dans Pline (…) un mêlange d'or et d'argent, qui est cette espece d'orichalque, qui, selon Homere, brilloit à la lumiere beaucoup plus que l'argent.
Encycl. (Diderot), artOrichalque (1765).
2 Il versa un parfum sur sa tête; il passa autour de son cou un collier d'électrum, et il le chaussa de sandales à talons de perles, — les propres sandales de sa fille !
Flaubert, Salammbô, Pl., t. I, p. 974.

Encyclopédie Universelle. 2012.