embrayage [ ɑ̃brɛjaʒ ] n. m.
• 1856; de embrayer
♦ Techn. Mécanisme permettant d'établir la communication entre un moteur et une machine ou de les désaccoupler sans arrêter le moteur.
♢ Cour. Organe d'un véhicule automobile permettant de relier le moteur au changement de vitesse pour l'entraînement de la transmission. Pédale d'embrayage. Faire patiner l'embrayage. Embrayage à cônes de friction, à griffes (⇒ crabotage) , à manchons, à disques. Embrayage automatique.
⊗ CONTR. Débrayage.
● embrayage nom masculin Action d'embrayer. Mécanisme qui permet de solidariser deux pièces se trouvant sur le même axe, pour communiquer à l'une d'elles le mouvement de rotation de l'autre, puis de les désolidariser quand on veut faire cesser la transmission du mouvement. ● embrayage (expressions) nom masculin Embrayage automatique, appareil qui, dans un véhicule automobile, exécute automatiquement les manœuvres de débrayage et d'embrayage, et qui débraie automatiquement quand le moteur tourne au ralenti. Embrayage électromagnétique, dispositif utilisant un électroaimant pour provoquer ou rompre à volonté la liaison mécanique de deux arbres.
embrayage
n. m. Action d'embrayer.
|| Dispositif permettant d'embrayer. Embrayage à disque, à plateau, hydraulique.
⇒EMBRAYAGE, subst. masc.
A.— Action d'embrayer. L'embrayage à friction a une action rapide lors de l'embrayage (CHAMPLY, Nouv. Encyclop. pratique, t. 7, 1927, p. 108) :
• Le silence demeura suspendu, rempli par l'embrayage du moteur qui décrut jusqu'à se confondre avec celui du vent.
MALRAUX, L'Espoir, 1937, p. 684.
B.— P. méton. Mécanisme permettant d'embrayer. Des dispositifs d'embrayage et de débrayage (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 841).
— Spéc., AUTOMOB. Mécanisme qui sert à désaccoupler le vilebrequin et l'arbre primaire de la boîte de vitesse et à les réaccoupler à chaque manœuvre du changement de vitesse de façon à transmettre ou à interrompre le mouvement du moteur aux roues motrices. Pédale d'embrayage; embrayage à disques; embrayage automatique. Et ma 4 CV en réparation. L'embrayage amoché (ARNOUX, Double chance, 1958, p. 199).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1856-58 (LA CHÂTRE). Dér. du rad. de embrayer; suff. -age. Fréq. abs. littér. :3. Bbg. BALL (R.-V.). Nouv. dat. pour le vocab. de l'automob. Fr. mod. 1974, t. 42, p. 253.
embrayage [ɑ̃bʀɛjaʒ] n. m.
ÉTYM. 1856, La Châtre; de embrayer.
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1 Rare. Action d'embrayer. — Mécanisme permettant d'établir la communication entre un moteur et une machine ou de les désaccoupler sans arrêter le moteur. || Progressivité d'un embrayage.
1 (…) pour démarrer à la 1re vitesse, il suffit au conducteur de tourner lentement son volant (…) jusqu'à ce qu'il sente un arrêt complet qui lui indique que l'embrayage est total (…) le même appareil comporte donc embrayage et débrayage aussi progressifs que désire les faire le conducteur.
L. Baudry de Saunier, l'Automobile théorique et pratique, p. 102 (1900).
2 Par métonymie, plus cour. Organe permettant de relier le moteur au changement de vitesse pour l'entraînement de la transmission. || Pédale d'embrayage. || Faire patiner l'embrayage. || Embrayage qui broute. || Embrayage à cônes de frictions, à griffes, à manchons, à disques. || Embrayage automatique. || Embrayage par courroies et poulies. || Poulie d'embrayage. || Embrayages électromagnétiques ou hydrauliques.
2 Chaque combinaison d'engrenages est munie de son embrayage particulier (dans la De Dion-Bouton).
L. Baudry de Saunier, l'Automobile théorique et pratique, p. 102 (1900).
Encyclopédie Universelle. 2012.