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• 1568; factorie 1428; de 1. facteur « agent commercial », d'apr. lat. factor

n. f. Vx Bureau d'une compagnie commerciale à l'étranger.

— Spécial. à l'époque coloniale, comptoir qui achetait les produits de traite et vendait les marchandises importées.

⇒FACTORERIE, subst. fém.

Vieilli. Établissement commercial d'une société dans un pays d'outre-mer, géré par un facteur (cf. facteur I B). Cette compagnie avait des factoreries dans plusieurs villes maritimes (Ac.). Synon. mod. comptoir. Peu à peu il se forma des compagnies de commerçants qui poussèrent des postes avancés et placèrent des factoreries au milieu des déserts (CHATEAUBR., Voy. Amér., t. 2, 1827, p. 99). En Asie, (...) on se souciait non de conquêtes, mais d'échanges, achetant aux souverains la permission d'établir des factoreries (LEFEBVRE, Révol. fr., 1963, p. 11).

Prononc. et Orth. :[RRi]. Ds Ac. 1694-1932. L'anc. forme régulière (puisqu'elle dérive de facteur) factorie est encore donnée à côté de factorerie ds Ac. 1835, ds LITTRÉ (qui la transcrit : fak-to-rie), ds GUÉRIN 1892 et ds ROB. qui note qu'elle est toujours usitée (il relève un ex. de cette forme ds Céline). Étymol. et Hist. 1568 factorerie (d'apr. BL-.W.^1-5); 1587 facturerie (OSORIUS, Hist. du Portugal, 534 v° ds R. Hist. litt. Fr. t. 12, p. 694). Dér. de facteur (d'apr. le lat. factor), suff. -erie; cf. 1414 facterie (FAGNIEZ, Doc. ... ds Cah. Lexicol. t. 6, 1965, p. 96); 1428 factories (Lettres de Charles VII, ap. GERMAIN, Hist. du comm. de Montpellier, II, 353 ds DELB. Rec.). Fréq. abs. littér. :29.

factorerie [faktɔʀʀi] n. f.

ÉTYM. 1568; factorie en 1428; de facteur, au sens anc. « agent commercial », d'après le lat. factor.

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♦ Vieilli. Agence ou comptoir d'un établissement commercial à l'étranger, et particulièrement, dans une colonie. — REM. La forme ancienne factorie est encore usitée.