Akademik

fagotage

fagotage [ fagɔtaʒ ] n. m.
• 1580; « fagots » 1571; de fagoter
1Vx Arrangement hâtif; travail bâclé.
2Mod. Accoutrement. « belle fille peut-être sous le vermillon de son visage et le fagotage de sa personne » (France).

fagotage nom masculin Action de mettre du bois en fagots. Bois propre à être mis en fagots. Familier. Mise de quelqu'un vêtu sans élégance ; accoutrement. ● fagotage (synonymes) nom masculin Familier. Mise de quelqu'un vêtu sans élégance ; accoutrement.
Synonymes :
- accoutrement
- équipage
- harnachement

⇒FAGOTAGE, subst. masc.
A.— Action de faire des fagots; résultat de cette action. Blondeau est assigné pour le port d'armes; il est comme un fou. Je crains que mon fagotage n'en souffre (COURIER, Lettres Fr. et It., 1819, p. 885).
P. méton. Bois qui ne peut servir qu'à faire des fagots. Les ormes fournissent pour le chauffage des bûches, des rondins, du fagotage, et du bois de souches (BAUDRILLART, Nouv. manuel forest., t. 1, 1808, p. 144).
B.— Au fig., péj. Travail, composition faits à la hâte et sans soin; en partic., mise négligée ou de mauvais goût. (Quasi-)synon. accoutrement :
... cette inélégance de la rue qui se réédite dans le fouillis des cheveux, (...) dans le fagotage des sarraux, dans les chaussures cloutées!
FRAPIÉ, Maternelle, 1904, p. 28.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1580 fam. « assemblage grossier d'objets divers » (MONTAIGNE, Essais, éd. A. Thibaudet, livre 2, chap. 37, p. 847 : le fagotage de tant de diverses pièces) ; 2. 1571 « action de confectionner des fagots » (BELLEFOREST, Secr. de l'agr., p. 70 ds HUG.). Dér. du rad. de fagoter; suff. -age. Fréq. abs. littér. :4.

fagotage [fagɔtaʒ] n. m.
ÉTYM. 1571; de fagot.
1 Ensemble de fagots; bois qui sert à faire des fagots.Action de confectionner des fagots. || Frais de fagotage.
2 (1580). Fig. Arrangement hâtif, désordonné.
1 Mais n'admirez-vous point le fagotage de mes lettres ? Je quitte un discours, on croit en être dehors, et tout d'un coup je le reprends (…)
Mme de Sévigné, 369, 12 janv. 1674.
(Fin XIXe). Mod., fam. Accoutrement, affublement.
2 Leur fille Mathilde tenait de son père pour la forme et la santé; belle fille peut-être sous le vermillon de son visage et le fagotage de sa personne, et point sotte non plus que ses parents.
France, la Vie en fleur, XI.

Encyclopédie Universelle. 2012.