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fer-blanc

fer-blanc [ fɛrblɑ̃ ] n. m.
• 1317; de fer et blanc
Tôle de fer doux, laminé ou battu, recouverte d'une couche d'étain pour la protéger de la rouille. Des fers-blancs. Boîte de conserve, ustensiles en fer-blanc. ferblanterie.

fer-blanc, fers-blancs nom masculin Tôle fine d'acier doux, recouverte d'étain. ● fer-blanc, fers-blancs (difficultés) nom masculin Orthographe Avec un trait d'union. Mais les dérivés ferblanterie et ferblantier s'écrivent en un seul mot. - Plur. : fers-blancs.

fer-blanc
n. m.
d1./d Tôle d'acier doux recouverte d'une mince couche d'étain.
d2./d (Haïti, Réunion) Bidon en fer-blanc. Des fers-blancs.

⇒FER-BLANC, subst. masc.
Tôle de fer ou d'acier, recouverte d'une couche d'étain protectrice. Boîte, cuvette, plat de fer-blanc; couronne de fer-blanc. Vous ne concevez pas cela, me dit-il [Gobseck] en s'asseyant au coin de son foyer où il mit son poëlon de fer-blanc plein de lait sur le réchaud (BALZAC, Gobseck, 1830, p. 416). Le geôlier apportait tous les jours la soupe de Dantès dans une casserole de fer-blanc (DUMAS père, Comte Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 175).
Rem. La docum. atteste les graph. a) fer blanc : les entre-chocs des bidons de fer blanc (GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 15); b) fer-blanc : des tubes et des boules de ferblanc (CUVIER, Anat. comp., t. 3, 1805, p. 364).
REM. Ferblanté, ée, adj. Elle [la Fanfarlo] aimait (...) les jupes longues, craquantes, pailletées, ferblantées (BAUDEL., Fanfarlo, 1847, p. 547).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694 et 1718 sans trait d'union. Ds Ac. 1740-1932 avec un trait d'union. BESCH. 1845 préconise la graph. ferblanc comme on écrit dans les livres de technol. en harm. avec ferblanté, ferblanterie, ferblantier. Étymol. et Hist. 1317 (L. C. DOUËT D'ARCQ, Nouv. recueil de comptes de l'argenterie des rois de France, 3 : coffres [...] ferrez menuement de fer blanc). Composé de fer et de l'adj. blanc. Fréq. abs. littér. :200. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 259, b) 476; XXe s. : a) 310, b) 187.

fer-blanc [fɛʀblɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1317; de fer, et blanc.
Tôle de fer doux, laminé ou battu, recouverte d'une couche d'étain pour la protéger de la rouille. || Des fers-blancs. || Moirage du fer-blanc ( Moiré). || Boîte (cit. 3), ustensile en fer-blanc. Ferblanterie.
1 Le geôlier apportait tous les jours la soupe de Dantès dans une casserole de fer-blanc.
A. Dumas, le Comte de Monte-Cristo, t. I, 1846, p. 175, in T. L. F.
2 Et puis, même l'eussé-je trouvée (la clef), il aurait fallu la force, bien improbable chez un chat, de tourner et d'obtenir le déroulement du fer-blanc permettant la cessation de la privation d'air ainsi que le spectacle de l'huile et finalement des poissons (…) donnant forme à ce qui dans cette opération définit un aliment.
Charles-Albert Cingria, le Carnet du chat Sauvage, in Littératures de langue française hors de France, p. 564.
REM. On écrit aussi fer blanc.
DÉR. Ferblanterie, ferblantier.

Encyclopédie Universelle. 2012.