2. frappe [ frap ] n. f.
• 1888; apocope de frapouille, var. de fripouille
♦ Fam. Voyou. ⇒ gouape, malfrat. « C'est une sale petite frappe. [...] C'est un voleur » (Sartre). — On écrit parfois frape.
ÉTYM. 1888; apocope de frapouille, var. de fripouille.
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♦ Fam. Voyou. || Une petite frappe.
1 Tu ne me les payes pas, vieille frappe ?
Colette, la Vagabonde, p. 107.
♦ Individu suspect d'avoir des activités illégales et dont l'allure paraît donc inquiétante.
1.1 Plutôt des dockers comme clients, des habitués, des travailleurs, avec un petit fond d'interlopes, forcément, il s'en trouve toujours. Un petit ban de frappes.
Céline, Guignol's band, p. 48.
2 — Elle s'est mise en boule parce que je voyais Ralph (…) — Je t'avais dit de ne plus fréquenter Ralph. C'est une sale petite frappe. — (…) C'est un voleur, elle disait (…)
Sartre, l'Âge de raison, IX, p. 141.
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HOM. 1. Frappe; formes du v. frapper.
Encyclopédie Universelle. 2012.