gigantisme [ ʒigɑ̃tism ] n. m.
• XVIIIe; du lat. gigas, antis→ géant
1 ♦ Développement excessif du squelette dans toutes ses dimensions; taille excessive par rapport à la taille normale des autres individus de la même race et du même âge. Gigantisme constitutionnel. Gigantisme acromégalique.
2 ♦ (1942) Caractère démesuré, gigantesque. Le gigantisme des mégalopoles.
⊗ CONTR. Nanisme.
● gigantisme nom masculin Croissance anormalement importante d'un individu humain, animal ou végétal, les proportions relatives des divers organes étant respectées. Développement démesuré, caractère énorme de quelque chose : Le gigantisme de certaines firmes multinationales. ● gigantisme (synonymes) nom masculin Croissance anormalement importante d'un individu humain, animal ou végétal, les...
Synonymes :
gigantisme
n. m.
d1./d MED Affection caractérisée par un accroissement exagéré du squelette. Le gigantisme est dû à une hypersécrétion de l'hypophyse.
d2./d Caractère de ce qui est gigantesque, démesuré. Le gigantisme des villes américaines.
⇒GIGANTISME, subst. masc.
A. — Développement excessif de la taille d'un individu d'une espèce, par rapport à la moyenne de ses semblables. Les feuilles chétives qui accompagnent les tiges trop longues (...) font hésiter à employer le terme de gigantisme (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 505). V. acromégalie ex. 2 :
• ... le gigantisme n'est autre qu'une acromégalie apparue dans l'enfance, à un âge où le développement statural n'est pas encore achevé. La confirmation du rôle de l'hypophyse sur la croissance a été obtenue en 1921, quand Evans et Long sont parvenus à reproduire le gigantisme chez l'animal par injection d'extraits de lobe antérieur...
BARIÉTY, COURY, Hist. méd., 1963, pp. 766-767.
B. — Au fig. Caractère de ce qui est démesuré, gigantesque. En terme de logements, le gigantisme immobilier correspond à des problèmes de besoins massifs et de raréfaction de terrains (Gds ensembles habit., 1963, p. 26).
REM. Gigantosité, subst. fém. Synon. rare et vx. de gigantisme. (Ds BESCH. 1845, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, Lar. Lang. fr.).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 2e moitié du XVIIIe s. (Buffon ds BESCH.). Dér. sav. formé sur le rad. du lat. Gigas, -antis (géant). Fréq. abs. littér. : 10.
gigantisme [ʒigɑ̃tism(ə)] n. m.
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1 Développement excessif du squelette dans toutes ses dimensions; taille excessive par rapport à la taille normale des autres individus de la même espèce et (spécialt, dans l'espèce humaine) de la même race et du même âge. ⇒ Macrosomie. || Gigantisme infantile. || Gigantisme constitutionnel. || Gigantisme acromégalique. ⇒ Acromégalie.
1 Lorsque le type long s'exagère, il aboutit au gigantisme, ou plutôt à une forme de gigantisme que l'on pourrait appeler physiologique, par opposition au gigantisme pathologique (…) Dans le gigantisme pathologique, l'anomalie de la taille n'est qu'un élément, un symptôme de la maladie. Les tares morphologiques ou fonctionnelles associées sont tout aussi importantes.
André Binet, les Formes de la femme, p. 82-83.
2 Pour Brissaud et Meige (1895), le gigantisme et l'acromégalie seraient une seule et même affection donnant naissance au type gigantesque lorsqu'elle se développe avant la soudure des épiphyses, évoluant au contraire vers le type acromégalique quand elle apparaît plus tard.
Garnier et Delamare, Dict. des termes techniques de médecine, art. Gigantisme.
♦ Très grande taille (d'une espèce, par rapport à des espèces voisines).
3 On peut considérer que le gigantisme des Dinosauriens de l'ère secondaire était « mauvais » puisqu'ils ont disparu alors que les crocodiles sont restés, mais on ne sait rien de l'avenir de ce qui pourrait remplacer l'homo sapiens.
A. Leroi-Gourhan, le Geste et la Parole, t. II, p. 59-60.
2 (XXe). Caractère démesuré, gigantesque. || Le gigantisme de New York. || Le gigantisme historique de l'ère napoléonienne.
4 (…) certains événements de portée historique deviennent sociologiques par leur gigantisme. Un déséquilibre trop intense de la conjoncture amène la destruction des structures et leur remplacement par d'autres (…)
Gaston Bouthoul, Sociologie de la politique, p. 44.
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CONTR. Nanisme.
Encyclopédie Universelle. 2012.