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greffon

greffon [ grefɔ̃ ] n. m.
grafon XVIe; repris v. 1870; de greffer
1Partie d'un végétal dont on veut obtenir de nouveaux spécimens et qu'on greffe sur un autre végétal (porte-greffe). 2. greffe. Choix des greffons sur les arbres-étalons.
2Chir. Fragment de tissu ou d'organe transplanté dans l'opération de la greffe. Prélever un greffon. transplant.

greffon nom masculin (de greffe 1) Œil, branche ou bourgeon implanté sur une autre plante (porte-greffe ou sujet) en vue de réaliser une greffe. Partie de l'organisme prélevée afin d'être greffée. Chaîne latérale fixée sur la chaîne principale d'un copolymère. ● greffon (expressions) nom masculin (de greffe 1) Réaction de greffon contre hôte ou GVH (de l'anglais graft versus host reaction), réaction observée après une greffe allogénique chez un receveur incapable de rejeter la greffe. ● greffon (homonymes) nom masculin (de greffe 1) greffons verbegreffon (synonymes) nom masculin (de greffe 1) Partie de l'organisme prélevée afin d'être greffée.
Synonymes :
- greffe

greffon
n. m.
d1./d Partie d'une plante destinée à être greffée sur une autre.
d2./d CHIR Tissu, organe transplanté ou destiné à être transplanté. Les greffons sont conservés au froid.

⇒GREFFON, subst. masc.
A. — HORTIC. Partie d'un végétal (bouton, œil, bourgeon) que l'on greffe sur un autre végétal. Synon. greffe2 (v. ce mot A 1). Surveiller avec soin l'affranchissement du greffon (LEVADOUX, Vigne, 1961, p. 63) :
1. Le porte-greffe assure la nutrition hydrique et minérale du greffon, d'où son rôle fondamental dans la détermination de la vigueur de l'arbre.
BOULAY, Arboric. et prod. fruit., 1961, p. 79.
B. — P. anal., CHIR. ,,Fragment de tissu ou partie d'un organe transplanté dans l'opération de la greffe`` (Méd. Biol. t. 2 1971). Synon. greffe2 (v. ce mot A 2), transplant. Greffon cutané, osseux. Le morceau transplanté, ou greffon, participera désormais à la vie du nouvel individu dont il fera partie (J. ROSTAND, La Vie et ses probl., 1939, p. 73) :
2. On place à la surface d'une plaie des fragments de peau empruntés, les uns au patient lui-même, les autres à un ami ou à un parent. Au bout de quelques jours, les greffons appartenant au patient adhèrent à la plaie et s'agrandissent. Les greffons étrangers se décollent et disparaissent.
CARREL, L'Homme, 1935, p. 287.
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1552 (PONTUS DE TYARD, trad. de l'Amour de Leon Hebrieu, Dial. II, p. 138 ds HUG.), non recensé dans la lexicogr. jusqu'au XIXe s. Dér. de greffe2; suff. -on. Fréq. abs. littér. : 19.

greffon [gʀɛfɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1552, grafon; repris 1872; de greffer.
1 Partie d'un végétal dont on veut obtenir de nouveaux spécimens et qu'on greffe sur un autre végétal dit sujet ou porte-greffe. 2. Greffe, I., 1.
0 Récolté près d'Alger, un vin blanc se souvient ponctuellement, depuis des années, du noble greffon bordelais qui le sucra juste assez, l'allégea et le rendit gai.
Colette, Prisons et Paradis, Vins, p. 69.
2 Fragment de tissu d'organe ou organe transplanté dans l'opération de la greffe animale. || Prélever un greffon. Transplant.
tableau Lexique de la chirurgie.
HOM. Formes du v. greffer.

Encyclopédie Universelle. 2012.