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guéer

guéer [ gee ] v. tr. <conjug. : 1>
guaer déb. XIIe; bas lat. vadare
Rare Passer à gué. Guéer un cours d'eau.

⇒GUÉER, verbe trans.
A. — Passer à gué (un cours d'eau) :
De grandes barques descendaient au fil de l'eau.
Des mariniers, guéant le fleuve à dos de mules, passaient près de nous en chantant.
A. DAUDET, Pt Chose, 1868, pp. 20-21.
B. — P. ext., rare
1. Faire entrer (un animal) dans l'eau et (le) laver. (Dict. XIXe et XXe s.).
2. Laver et rincer (du linge) dans l'eau courante. (Dict. XIXe et XXe s.).
REM. Guéable, adj. Que l'on peut passer à gué. Le fleuve est guéable en maint endroit. Je ne sais comment, à l'endroit même où ses camarades venaient de passer, il a perdu pied (GIDE, Retour Tchad, 1928, p. 894).
Prononc. et Orth. : [gee], (il) guée [ge]. Cf. créer. Att. ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1150 guaër (Thèbes, éd. L. Constans, 8935). Dér. de gué; dés. -er. Bbg. QUEM. DDL t. 2.

guéer [gee] v. tr. [CONJUG. céder.]
ÉTYM. Déb. XIIe, guaer; du bas lat. vadare.
Rare.
1 Passer à gué. || Guéer un cours d'eau.
0 Descendus de la colline, nous guéâmes un ruisseau (…)
Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, t. I, p. 66.
2 (XIIIe). Faire baigner dans un gué. || Guéer un cheval, un chien.Guéer du linge, le laver, le rincer dans l'eau courante.
DÉR. Guéable.

Encyclopédie Universelle. 2012.