hélion [ eljɔ̃ ] n. m.
• 1923; de hélium
♦ Phys. Noyau d'hélium, particule du rayonnement alpha.
hélion
n. m. PHYS NUCL Noyau de l'atome d'hélium, appelé aussi particule alpha. (V. encycl. hélium.)
⇒HÉLION, subst. masc.
PHYS. NUCL. Noyau de l'atome d'hélium. Synon. particule alpha. Le proton (noyau d'hydrogène), l'électron et le noyau d'hélium. On pourrait convenir de nommer ce dernier hélion (Mme Marie CURIE ds Journal phys. et Radium, 1923, p. 401). F. Perrin (...) en considérant l'émission provoquée des noyaux atomiques légers, a émis l'hypothèse que le groupement proton-neutron pourrait former un assemblage assez stable, le demi-hélion qui serait un nouveau constituant à considérer dans les noyaux (LEPRINCE-RINGUET, Transmut. artif., 1933, p. 14).
Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1923, nov. (Mme Marie CURIE, loc. cit.) Dér. de helium; suff. -on tiré de termes comme électron.
hélion [eljɔ̃] n. m.
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1 Phys. Noyau d'hélium, particule du rayonnement α (alpha).
1 Ces atomes d'hélium, ces corpuscules alpha, furent ensuite appelés hélions et, à force de patience, on en mesura la grosseur et la vitesse.
Pierre Rousseau, De l'atome à l'étoile, p. 26.
2 (Emploi scientifiquement archaïque ou incorrect). Hélium.
2 À la suite d'un échange de vues entre Mme Curie et Sir E. Rutherford, les émanations du radium, du thorium et de l'actinium pourraient prendre les noms de radon, thoron et actinon, dénominations qui rappellent leur origine et leur analogie avec l'argon (il serait de même indiqué de dire hélion et non hélium).
A. Boutaric, la Vie des atomes, p. 168.
3 Les turbines géantes qu'on ne connaît pas envoient sans cesse le courant électrique le long des fils, d'une tour à l'autre, par-dessus les vallées, les montagnes, les routes, et l'électricité se répand dans Hyperpolis, elle embrase au même instant tous les petits bouts de fil de fer, tous les tubes d'hélion, de carbone, de néon (…)
J.-M. G. Le Clézio, les Géants, p. 111-112.
Encyclopédie Universelle. 2012.