herpe [ 'ɛrp ] n. f.
• 1647; var. prob. de 2. harpe
1 ♦ Anc. dr. mar. Au plur. HERPES MARINES : épaves maritimes.
2 ♦ (1765) Mar. anc. Pièce de construction du garde-corps, dont une extrémité soutient la partie supérieure de la guibre. ⇒ 4. lisse.
⇒HERPE, subst. fém.
I. — ANC. DR. MAR. Au plur. Herpes marines. Matière, objets rejetés par la mer sur le rivage. L'ambre gris, l'ambre jaune sont des herpes marines (Ac.).
II. — MAR. ANC. Pièce de construction en bois soutenant l'éperon ou la guibre d'un navire. Sur quelques navires latins, les Herpes des deux bords servent à former une plateforme triangulaire qu'on utilise pour la manœuvre des voiles de l'avant. Les Herpes sont, d'ailleurs, très-façonnées, et elles contribuent, beaucoup, à l'élégance de cette partie du navire (BONN.-PARIS 1859).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. 1798-1835 au pluriel. Étymol. et Hist. 1. 1647 herpes marines (E. CLEIRAC, Us et coutumes de la mer, p. 122); 2. 1691 harpe mar. (Construction des vaisseaux du Roy ds JAL1, s.v. harp); 1694 herpe (CORNEILLE). Var. de harpe2.
1. herpe ['ɛʀp] n. f.
ÉTYM. 1671; dér. probable de 2. harper.
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II
1 Au plur. Anc. dr. mar. || Herpes marines : épaves maritimes. — Matières diverses (corail, ambre gris, etc.) que l'on trouve flottant en mer ou rejetées sur le rivage par les vagues.
2 (1765). Mar. anc. Dans les anciens vaisseaux en bois, Pièce de construction du garde-corps, dont une extrémité soutient la partie supérieure de la guibre. ⇒ Écharpe, 4. lisse.
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HOM. 2. Herpe.
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2. herpe ['ɛʀp] n. f.
ÉTYM. 1845; var. de 1. harpe.
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♦ Par anal. de forme. Techn. Crible à trémie, en plan incliné.
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HOM. 1. Herpe.
Encyclopédie Universelle. 2012.