jacquot, jacot ou jaco [ ʒako ] n. m. ♦ Perroquet gris cendré.
● jacquot ou jacot ou jaco nom masculin (peut-être de jacque, nom dialectal du geai, ou onomatopée) Perroquet gris parleur des forêts d'Afrique occidentale, fréquemment tenu en captivité.
jaco, jacot ou jacquot
n. m. Perroquet gris à queue rouge d'Afrique occidentale et centrale, qui passe pour le meilleur parleur de tous les perroquets.
|| (Antilles fr.) Par ext. Perroquet (au propre et au fig.).
————————
jacquot
n. m. V. jaco.
⇒JACQUOT, subst. masc.
A. — Fam. Perroquet gris d'Afrique; p. ext. perroquet domestique. Ce bruit affreux (...) était poussé par un perroquet exposé sur un perchoir au balcon de l'étage inférieur, (...) le volatile se mit à débiter son répertoire, beaucoup plus étendu que celui des jacquots ordinaires (MURGER, Scènes vie boh., 1851, p. 191).
B. — Vx et région. (Jura). Geai ou pie qui parle. (Ds LITTRÉ).
Prononc. et Orth. : []. LITTRÉ : jacquot, jacot; ROB. : jacquot, jacot, jaco; Lar. Lang. fr. : jacquot, jaco; CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971 n° 270 : jacot. Étymol. et Hist. 1779 Le jaco (BUFFON, Hist. nat. des oiseaux, t. 6, p. 100); 1812 jacot (MOZIN-BIBER). Dér. de Jacques; suff. -ot (v. Jacques2).
ÉTYM. 1779, jaco, Buffon; jacot, 1812; orig. incert., dimin. pop. de Jacques ou onomatopée d'après le cri de l'oiseau; comparer à jacquot, surnom du geai largement attesté régionalement, et à jaquette « pie ». → 2. Jacques.
❖
♦ Perroquet gris cendré (psittacus erythacus) de la côte occidentale d'Afrique, type de la famille des Psittacidés.
0 Le jaco ou perroquet cendré. C'est l'espèce que l'on apporte le plus communément en Europe aujourd'hui, et qui s'y fait le plus aimer tant par la douceur de ses mœurs que par son talent et sa docilité (…) Le mot de jaco, qu'il paraît se plaire à prononcer, est le nom qu'ordinairement on lui donne (…)
Buffon, Hist. nat. des oiseaux, Le jaco.
————————
2. jacquot [ʒako] n. m.
ÉTYM. D. i.; orig. incert.
❖
♦ Argot ou dial. Anus.
0 — Ah ! fit La Crique, si on avait quelqu'un pour nous recoudre des boutons et refaire les boutonnières !
— Et aussi pour te racheter des cordons, et des jarretières, et des bretelles, hein ! Pourquoi pas pour te faire pisser pendant que tu y es et puis torcher le « jacquot » à « mocieu » quand il a fini de se vider le boyau gras, hein !
Louis Pergaud, la Guerre des boutons, p. 104.
Encyclopédie Universelle. 2012.