1. jardinage [ ʒardinaʒ ] n. m.
• 1564; « ensemble de jardins » 1281; de jardiner
1 ♦ Cour. Culture, entretien des jardins. ⇒ arboriculture, horticulture, maraîchage. Faire du jardinage. ⇒ arroser, 1. bêcher, biner, bouturer, butter, désherber, sarcler, semer, tailler, tuteurer. « Le jardinage lie les yeux et l'esprit à la terre » (Colette).
2 ♦ (1812) Sylv. Mode d'exploitation d'une futaie consistant à enlever çà et là, outre les arbres vieux, quelques sujets en bon état destinés au commerce.
jardinage 2. jardinage [ ʒardinaʒ ] n. m.
• 1754; de jardineux
♦ Joaill. Défaut d'un diamant, taches dues à une fêlure ou une substance étrangère. Crapauds et jardinages.
● jardinage nom masculin Culture des jardins. Traitement de la futaie, qui consiste à exploiter les arbres un à un, ou par bouquets, de façon à dégarnir le sol le moins possible. (On l'utilise surtout en montagne, pour le sapin, l'épicéa.)
jardinage
n. m.
d1./d Culture des jardins.
d2./d SYLVIC Mode d'exploitation consistant à couper les arbres nuisibles ou inutiles, arrivés à maturité, de manière à maintenir le bon état d'une forêt.
I.
⇒JARDINAGE1, subst. masc.
A. — [Correspond à jardiner]
1. Art de cultiver, d'entretenir un jardin; travail fait dans un jardin surtout pour la culture des plantes potagères ou dans le cadre d'un jardin familial. Instruments, soins, travaux de jardinage; amateur de jardinage. Des traités innombrables (...) sur l'agriculture, le jardinage, la pêche à la ligne (NODIER, Trésor fèves, 1833, p. 54). Mon père (...) avait gardé le goût de la terre et du jardinage (DUHAMEL, Désert Bièvres, 1937, p. 205).
2. SYLVIC. Mode d'exploitation d'une futaie qui consiste à couper certains arbres arrivés à maturité, malades ou en surnombre, pour permettre aux autres de se développer. Les communes et les particuliers pratiquent le taillis sous futaie pour les feuillus et le jardinage pour les résineux (GUYOT,Agric. Lorr., 1889, p. 15).
B. — [Correspond à jardin]
1. Vieilli et littér. Ensemble de parcelles aménagées en jardins; terrain aménagé en jardin; état qui en résulte. Ce ne sont que vertes prairies, blonds champs de blés et jardinages bien entretenus (CHAMPFL., Souffr. profess. Delteil, 1853, p. 4). Les architectes et les constructeurs de jardins, décidément très forts. Depuis quelques années, de véritables merveilles de nature factice et de jardinage (GONCOURT, Journal, 1857, p. 379).
2. Vx. Ensemble de produits d'un jardin destinés à la consommation. La consommation pour chaque travailleur est 1, savoir : blé, viande, céréales, 0,700; vin et jardinage, 0,100... (PROUDHON, Propriété, 1840, p. 257).
Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. 1281 « ensemble de jardins » (Doc., Archives de Tournai ds GDF. Compl.); 2. 1564 « ensemble de produits d'un jardin destinés à la consommation » ([MARCONVILLE, Recueil mémorable d'aucuns cas merveilleux], f° 23 r° ds GDF.). B. 1. Ca 1393 « culture des jardins » (Ménagier, éd. J. Pichon, t. 1, p. 6); 2. 1812 sylvic. (MOZIN-BIBER). A dér. de jardin; suff. -age; B dér. de jardiner; suff. -age. Fréq. abs. littér. : 97.
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. 1281 « ensemble de jardins » (Doc., Archives de Tournai ds GDF. Compl.); 2. 1564 « ensemble de produits d'un jardin destinés à la consommation » ([MARCONVILLE, Recueil mémorable d'aucuns cas merveilleux], f° 23 r° ds GDF.). B. 1. Ca 1393 « culture des jardins » (Ménagier, éd. J. Pichon, t. 1, p. 6); 2. 1812 sylvic. (MOZIN-BIBER). A dér. de jardin; suff. -age; B dér. de jardiner; suff. -age. Fréq. abs. littér. : 97.II.
⇒JARDINAGE2, subst. masc.
BIJOUT. Défaut du diamant dû à une substance étrangère ou à une fêlure. (Dict. XIXe et XXe s.).
— P. anal. Je découvris dans ses yeux quelque chose de trouble qui un moment rappela ces « jardinages » des émeraudes (MORAND, Ouv. la nuit, 1922, p. 112).
REM. 1. Jarde, subst. fém., synon. (Ds Nouv. Lar. ill.-Lar. Lang. fr., Lexis 1975). 2. Jardineux, -euse, adj. [En parlant d'une pierre précieuse et plus partic. d'une émeraude] Qui a des défauts, des points opaques. (Dict. XIXe et XXe s.).
Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1754 (Encyclop. t. 4, p. 940b, s.v. diamant). Issu de la famille de l'a. b. frq. gard « épine », v. jarre2.
]. Étymol. et Hist. 1754 (Encyclop. t. 4, p. 940b, s.v. diamant). Issu de la famille de l'a. b. frq. gard « épine », v. jarre2.
1. jardinage [ʒaʀdinaʒ] n. m.
ÉTYM. 1564; « ensemble de jardins », 1281; de jardiner.
❖
1 (V. 1393). Cour. Action de cultiver les jardins; technique de la culture des jardins. ⇒ Agriculture, arboriculture, horticulture, plantation. || Les produits du jardinage. || Opérations de jardinage. ⇒ Arroser, biner, bouturer, butter, décroûter, déplanter, labourer, mouver (la terre), sarcler, terrer. || Outils, instruments de jardinage. || Un amateur de jardinage (→ Bourgeois, cit. 1).
1 On jouit, par le jardinage, des pures délicatesses de l'agriculture.
Joseph Joubert, Pensées, XIII, XXXVIII.
2 À ouvrir la terre, ne fût-ce que l'espace d'un carré de choux, on se sent toujours le premier, le maître, l'époux sans rivaux (…) Le jardinage lie les yeux et l'esprit à la terre (…)
Colette, la Naissance du jour, p. 134.
2.1 Ils changèrent de chemin, car par le chemin qu'il prenait toujours Jean ne passait pas devant le camélia, parce que cela retardait pour aller à la grotte où étaient serrés des outils de jardinage, sa bêche, son râteau.
Proust, Jean Santeuil, Pl., p. 334.
3 (1812). Techn. (sylv.). || Coupe par jardinage. ⇒ Jardinatoire.
3 Le jardinage en sylviculture est un mode d'exploitation qui consiste à enlever çà et là des arbres vieux et dépérissants en même temps que d'autres sujets en bon état et destinés au commerce et à la consommation locale.
Poiré, Dict. des sciences, art. Jardinage.
————————
2. jardinage [ʒaʀdinaʒ] n. m.
ÉTYM. 1754, Encyclopédie; du rad. de jardineux, francique gard.
❖
♦ Techn. Défaut (d'un diamant), taches dues à une fêlure ou une substance étrangère (syn. : 2. jard). || Crapauds et jardinages. || Pierres affectées de jardinage (ou jardinées). ⇒ Jardineux.
Encyclopédie Universelle. 2012.