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journalisme

journalisme [ ʒurnalism ] n. m.
• 1705; de journal
1Métier de journaliste. Faire du journalisme. « Le journalisme mène à tout — à condition d'en sortir » (Janin).
2Vieilli Ensemble des journaux, des journalistes. presse.
3Le genre, le style propre aux journaux. C'est du bon journalisme.

journalisme nom masculin (de journal 2) Ensemble des activités se rapportant à la rédaction d'un journal ou à tout autre organe de presse écrite ou audiovisuelle (collecte, sélection, mise en forme de l'information) ; profession du journaliste. Manière d'écrire, de présenter les événements, propre aux journalistes. ● journalisme (citations) nom masculin (de journal 2) Oscar Fingal O'Flahertie Wills Wilde Dublin 1854-Paris 1900 La différence entre littérature et journalisme, c'est que le journalisme est illisible et que la littérature n'est pas lue. The difference between literature and journalism is that journalism is unreadable, and literature is not read. The Critic as an Artist

journalisme
n. m. Profession, travail de journaliste.

⇒JOURNALISME, subst. masc.
A. — Vx. Ensemble des journaux, des journalistes d'une ville, d'une région, d'un pays ou d'une période. Le journalisme a été infâme; ils ont dit que la pièce [Vautrin] était d'une immoralité révoltante (BALZAC, Lettre Étr., 1840, p. 534) :
1. J'admirai aussi cette puissance merveilleuse de la locomotion de la pensée humaine, de la presse et du journalisme, par lesquels une pensée qui m'était venue au front six mois auparavant, dans un bois de Saint-Point, venait me retrouver comme une fille qui cherche son père, et frapper les vieux échos des rochers de Nazareth des sons d'une langue jeune et déjà universelle.
LAMART., Voy. Orient, t. 1, 1835, p. 341.
P. méton. Force que représente l'ensemble de ces journaux comme moyen d'action ou de pression :
2. On a parlé des sept plaies de l'Égypte, disais-je; la France n'a qu'une plaie, le journalisme. Sans les journaux, il n'y aurait plus dans notre beau pays ni misère, ni gastrites, ni émeutes, ni affections de poitrine. Les trois premières pages d'un journal sont l'origine de tous les troubles...
REYBAUD, J. Paturot, 1842, p. 303.
B. — Usuel
1. Profession de ceux ou de celles qui exercent le métier de journaliste; état lié à cette profession. Entrer, être dans le journalisme. Lu les journaux. Fait un article sur l'évêché d'Alger. — Quel touche-à-tout que le journalisme! (BARB. D'AUREV., Memor. 2, 1838, p. 316). J'ai fait mes débuts dans le journalisme, entre 1891 et 1892, à la Nouvelle Revue de Mme Adam, au Figaro de Francis Magnard, et à Germinal de Maujan (L. DAUDET, Brév. journ., 1936, p. 11) :
3. Les rédacteurs qui, au lieu d'occuper une fonction déterminée dans un journal, travaillant librement, fournissant des articles à plusieurs feuilles, sont soumis aux mêmes conditions, si le journalisme est leur profession principale.
Civilis. écr., 1939, p. 38-13.
2. Manière de présenter les faits et les événements sous un certain éclairage propre aux journalistes. C'est du vrai journalisme, faire du journalisme; bon, mauvais journalisme. J'entends parler de ce fameux Traité du Verbe, (...) où vinrent durant plusieurs mois de l'année dernière s'exercer les jeunes dents des loups en herbe du journalisme « littéraire » quotidien et de l'autre (VERLAINE, Œuvres compl., t. 5, Biogr. (R. Ghil), 1896, p. 402). Girardin avait signé un article-programme qui est peut-être la meilleure page qu'il ait écrite. Il a sa place dans les anthologies du journalisme (MORIENVAL, Créateurs gde presse, 1934, p. 58). Deux dangers menacent l'art. Celui du journalisme et celui du digest (COCTEAU, Poés. crit. II, Monologues, 1960, p. 13).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1781 (MERCIER, Tableau de Paris, I, 238 ds GOHIN, p. 268). Dér. de journaliste par substitution du suff. -isme. Fréq. abs. littér. : 303. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 289, b) 531; XXe s. : a) 692, b) 340. Bbg. MATTAUCH (H.). A Contribution to the early history of the terms journaliste and journalisme. Rom. Notes. 1966/67, t. 8, pp. 310-314.

journalisme [ʒuʀnalism] n. m.
ÉTYM. 1781, Mercier; de journal, et -isme.
1 Profession, métier de journaliste. || Faire du journalisme. || Entrer dans le journalisme (→ Aborder, cit. 13; éperonner, cit. 6).
1 Le journalisme mène à tout — à condition d'en sortir.
Jules Janin, in Guerlac, Citations variées, p. 227.
2 C'est le grand méfait du journalisme : de vous forcer à écrire, lorsque parfois l'on n'en a nulle envie.
Gide, Journal, 15 mai 1942.
2 Vieilli. Ensemble des journaux, des journalistes. Presse. || Le journalisme parisien, français. || La puissance, le rôle du journalisme.
3 — L'influence et le pouvoir du journal n'est qu'à son aurore, dit Finot, le journalisme est dans l'enfance, il grandira. Tout, dans dix ans d'ici, sera soumis à la publicité.
Balzac, Illusions perdues, t. IV, p. 737.
4 D'abord, le grand fléau qui nous rend tous malades,
Le seigneur Journalisme et ses pantalonnades;
Ce droit quotidien qu'un sot a de berner
Trois ou quatre milliers de sots, à déjeuner (…)
A. de Musset, Poésies nouvelles, « Sur la paresse ».
3 Mod. Le genre, le style propre aux journaux. || Ce récit n'est pas d'un grand écrivain, mais c'est du bon journalisme. || C'est du vrai journalisme.
COMP. Photojournalisme.

Encyclopédie Universelle. 2012.