Akademik

• 1791; de Landau, n. d'une ville all.

1 ♦ Anciennt Voiture à quatre roues, à capote formée de deux soufflets pliants. Des landaus.

2 ♦ Voiture d'enfant à grandes roues, à caisse suspendue. Pousser un landau.

n. m. Voiture d'enfant à caisse suspendue, munie d'une capote. Syn. (Québec) carrosse, (Belgique, Suisse) poussette. Des landaus.

(Lev Davidovitch) (1908 - 1968) physicien soviétique. Il étudia la théorie quantique des champs et l'état superfluide de l'hélium. P. Nobel 1962.

⇒LANDAU, subst. masc.

A. — Voiture hippomobile suspendue à quatre roues comportant deux banquettes se faisant vis-à-vis et une capote formée de deux soufflets s'ouvrant et se fermant à volonté. Un grand landau de louage, traîné par deux chevaux maigres (FLAUB., M^me Bovary, t. 1, 1857, p. 160) :

• Il y avait à quelques pas de notre église une belle voiture, un landeau fort élégant, attelé de deux chevaux reluisants où deux dames, en toilettes furieuses, attendaient.

BLOY, Journal, 1899, p. 324.

— Véhicule automobile à double capote. V. automobile ex. 7.

— Vieilli, arg. Landau à baleines. Parapluie. Comme si une poupée et un landau à baleines c'était pas la même chose! Tous les deux se retournent et vous lâchent quand il fait mauvais! (HUYSMANS, Marthe, 1876, p. 19).

B. — Voiture d'enfant munie de grandes roues, d'une capote pliante surmontant une caisse suspendue garnie d'une literie et qui permet de promener un tout jeune enfant, notamment en position allongée. La femme la regarda s'approcher. Elle semblait harassée et s'appuyait sur la poignée d'un vieux landau qui avait dû être luxueux et pimpant en d'autres temps (H. COULONGES, Adieu à la femme sauvage, Paris, Stock, 1979, p. 104).

REM. Landaulet, subst. masc., vieilli. a) Petit landau dont la capote est faite d'un seul soufflet mobile. Dites qu'on attelle le landaulet (SARDOU, Fam. Benoîton, 1865, p. 59). b) Voiture automobile formée d'un compartiment à l'air libre, réservé au conducteur, et d'un coupé, muni d'une capote mobile, réservé aux voyageurs. Un landaulet de louage, qui faisait autant de bruit qu'une batteuse, nous emmena tous trois (COLETTE, Chambre d'hôtel, 1940, p. 98).

Prononc. et Orth. : []. Ac. 1835, LITTRÉ : -dau ou -daw; dep. 1878 : -dau. Docum. : -deau (supra ex.). Plur. des landaus (Ac.). Étymol. et Hist. 1820 « voiture en forme de berline, qu'on peut couvrir ou découvrir à volonté » (Hermite de Londres I, p. 341, ds Fr. Mod., t. 20, p. 304). De Landau, ville d'Allemagne où ce genre de voiture a d'abord été fabriqué; cf. l'angl. landau attesté dès 1743 (NED). Fréq. abs. littér. : 215. Fréq. rel. littér. : XIX^e s. : a) 79, b) 468; XX^e s. : a) 728, b) 157. Bbg. COLOMB. 1952/53, pp. 389-390. - SAIN. Lang. par. 1920, p. 135.

landau [lɑ̃do] n. m.

ÉTYM. Av. 1798, Casanova (in D. D. L.); landaw, en 1829; de Landau, nom de la ville allemande où cette voiture fut d'abord fabriquée.

❖

1 Anciennt. Voiture à quatre roues et à capote formée de deux soufflets qui se replient à volonté (→ Fouetter, cit. 3). || Des landaus.

Par devant Tortoni passait en grand tapage.

A. de Musset, Premières poésies, « Mardoche », XX.

Proust, Jean Santeuil, Pl., p. 660.

2 Mod. Voiture d'enfant à grandes roues, à caisse suspendue.

J.-M. G. Le Clézio, le Déluge, p. 76.

❖