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legato

legato [ legato ] adv.
• 1834; mot it. « lié »
Mus. D'une manière liée, sans détacher les notes. Jouer, chanter legato ( lier) . N. m. La liaison, signe du legato. Des legato ou des legatos. ⊗ CONTR. Staccato; 2. piqué.

legato adverbe (italien legato, lié) Terme d'interprétation musicale qui indique que les notes doivent se succéder sans interruption sonore.

⇒LEGATO, adv. et subst. masc.
MUS. [Souvent en it., en tête d'un morceau ou d'un passage]
I. — Adv. En liant les notes, en glissant d'une note à l'autre et sans interruption de son (abrév. leg.). Synon. coulé (v. ce mot B 6), lié; anton. détaché, piqué, staccato. Jouer legato. Les notes successives d'un arpège de clarinette exécuté legato (KOECHLIN, Harm., t. 2, 1930, p. 10).
II. — Subst. masc. Manière d'exécuter un morceau ou un passage en liant les notes, jeu lié; p. méton. morceau, passage qui est ou doit être exécuté ainsi. Un beau legato; jouer en legato. Si on le confie à la harpe, le legato mélodique, indiqué par Chopin, disparaît pour faire place à un égrènement percutant (Arts et litt., 1935, p. 38-4). L'agitation s'accuse dans la deuxième variation, où, pour la première fois, les unités (les croches pointées, ou leurs équivalents) de chaque temps, ne sont plus reliées au temps suivant par un legato qui maintient le bloc de la pensée (ROLLAND, Beethoven, t. 2, 1937, p. 485).
Prononc. : [legato]. Étymol. et Hist. 1834 (F.J. FÉTIS, La Musique mise à la portée de tout le monde, p. 348 ds QUEM. DDL t. 12). Mot ital. attesté comme terme de mus. dep. le XVIe s. (ZARLINO ds BATT.), proprement part. passé de legare « lier », du lat. ligare (lier). Bbg. MOUTARD (N.). Sémiologie de la notat. musicale. Linguistique. Paris, 1974, t. 2, p. 64, 66, 67.

legato [legato] adv. et n. m.
ÉTYM. 1834, Fétis, in D. D. L.; mot ital., « lié ».
Mus. (indication d'exécution, dans une partition). D'une manière liée, sans détacher les notes. || Jouer legato.
N. m. Passage lié. || Un beau legato. || En legato.
1 La muette répétition en legato des accords posés en syncopes sur le flot, donne l'impression d'un sourd battement en vase clos.
R. Rolland, le Chant de la résurrection, p. 539 (1937).
2 (…) un legato prolongé est parfois très malaisé (à la clarinette), par exemple s'il faut monter et redescendre coup sur coup, rapidement, par intervalles considérables.
Charles Koechlin, les Instruments à vent, p. 47.
CONTR. Staccato; piqué.

Encyclopédie Universelle. 2012.