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lombric

lombric [ lɔ̃brik ] n. m.
lumbris fin XIIe; lat. lumbricus
Annélide (oligochètes), appelé couramment ver de terre. Le lombric, au corps cylindrique et rougeâtre, se nourrit des particules organiques que contient la terre. Lombric parasite. ascaride. « Un beau lombric vivant, élastique et souple ! » (Colette). Élevage des lombrics (LOMBRICULTURE n. f. ).

lombric nom masculin (latin lumbricus) Nom scientifique du ver de terre, annélide oligochète extrêmement commune dans les prairies et qui contribue à leur fertilité.

lombric
n. m. Ver annélide oligochète de moeurs souterraines, à la peau rose légèrement visqueuse, appelé cour. ver de terre.

⇒LOMBRIC, subst. masc.
Genre d'annélides au corps allongé, arrondi, nu, dont les anneaux sont recouverts d'une humeur muqueuse et qui vit en milieu humide (terre, fumier p. ex.). Synon. ver de terre. Le labour frais aux lombrics si attrayants ou le ruisseau aux vases propices (VIDRON, Chasse, 1945, p. 62). L'innocent lombric, qui la perce [la terre], la remue, prépare à merveille les terres glaises et argileuses qui ont peu d'évaporation (MICHELET, Insecte, 1857, p. 145) :
Quand des animaux, comme le lombric terrestre, donnent, par la simple section, des segments capables de régénérer chacun un animal entier, on remarque que, si l'on soumet successivement à l'amputation les segments régénérés, les êtres successivement produits vont en se simplifiant et en s'abaissant dans l'échelle de l'organisation animale.
COURNOT, Fond. connaiss., 1851, p. 201.
[P. anal. de forme] Ver intestinal. Synon. sc. ascaride lombrical. Ces vers qui se rencontrent dans les corps vivans sont de quatre espèces différentes (...). Les uns longs et cylindriques, plus minces vers leurs extrémités et semblables pour la forme aux vers de terre, ont été appelés, à cause de cette ressemblance, lombrics (GEOFFROY, Méd. prat., 1800, p. 335).
REM. Lombriciens, subst. masc. plur., zool. Ensemble des espèces de lombrics terrestres et de vers annélides qui leur ressemblent. (Voir B. BOUCHÉ, Lombriciens de France, écologie et systématique, Paris, INRA, 1972).
Prononc. et Orth. : []. PASSY 1914 : [-] anc. prononc., [k] ayant été rétabli comme dans arsenic ou porc-épic. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. Fin XIIe s. plur. lumbris (GUISCHART DE BEAULIEU, Sermon, éd. A. Gabrielson, 51); 1555 lombrics (EVON., Tresor, C. VI ds GDF.). Empr. au lat. lumbricus « ver de terre, ver intestinal ». Fréq. abs. littér. : 28.

lombric [lɔ̃bʀik] n. m.
ÉTYM. Fin XIIe, lumbris; lat. lumbricus.
1 Annélide (Oligochètes, lombricidés) communément appelé ver de terre, au corps cylindrique de couleur rougeâtre. Achée (régional).
1 (…) je joue (dit un chat) avec un beau lombric vivant, élastique et souple ! (…)
Colette, la Paix chez les bêtes, Poum.
2 Ascaride.
REM. Queneau forge le dér. plais. lombriquer « ramper, serpenter comme un lombric ».
2 On pénétrait dans le cimetière. Le cortège lombriquait parmi des tombes jusqu'au trou dans lequel devait pourrir Talut-cadavre.
R. Queneau, les Derniers Jours, p. 227.
DÉR. Lombrical, lombricidés. — Lombricoïde.

Encyclopédie Universelle. 2012.