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monère

monère [ mɔnɛr ] n. f.
• 1878; gr. monêrês « simple »
1Hist. des sc. Mélange de micelles, de bactéries et de fragments énucléés d'amibes, considéré à la fin du XIXe s. comme un être unicellulaire sans noyau.
2Biol. Les monères : embranchement du règne végétal (bactéries, cyanobactéries).

⇒MONÈRE, subst. fém.
BIOL. ,,Organisme monocellulaire dépourvu d'enveloppe et formé d'une petite masse de protoplasme homogène sans noyau`` (GARNIER-DEL. 1972). On n'a pu constater l'existence d'un noyau chez certains Amiboïdes que Haeckel rangeait (...) dans sa classe des Monères (E. PERRIER, Zool., t.1, 1893, p.418). Les transformistes d'hier plaçaient une ou plusieurs cellules à la base de l'arbre ou de la forêt des espèces: volontiers, ils parlaient de l'amibe ou de la monère primordiale. Mais nous comprenons bien à présent qu'il ne saurait être question de se figurer cellulairement le début du règne animé (CUÉNOT, J. ROSTAND, Introd. génétique, 1936, p.84).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1873 (CH. ROBIN, Anat. et physiol. cellulaires, Paris, p.282). Empr., par le zoologiste all. E. Haeckel (1866, Generelle Morphologie der Organismen, Berlin, t.1, p.135), au gr. «seul, unique; simple».

monère [mɔnɛʀ] n. f.
ÉTYM. 1878, P. Larousse, Suppl.; mot créé par Haeckel d'après le grec monêrês « simple ».
Hist. des sc. Être vivant hypothétique, constitué d'une seule cellule sans noyau, qui représenterait la forme la plus simple de la matière organique. Monade.

Encyclopédie Universelle. 2012.