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myosis

myosis [ mjɔzis ] n. m.
myosie 1808; mot lat., du gr. muein « cligner de l'œil »
Méd. Contraction exagérée de la pupille. Adj. MYOTIQUE . ⊗ CONTR. Mydriase.

myosis nom masculin (latin scientifique myosis, du grec muein, cligner des yeux) Rétrécissement physiologique ou pathologique de la pupille.

⇒MYOSIS, subst. masc.
OPHTALMOL. Diminution physiologique ou pathologique du diamètre de la pupille (d'apr. Méd. Flamm. 1975). Anton. mydriase. V. ce mot ex. de QUILLET Méd. 1965, p.326.
Être en myosis. L'expert recherche le réflexe pupillaire photomoteur, basé sur le fait physiologique que l'œil sain, à l'obscurité, est en mydriase, et à la lumière vive, en myosis (BRION, Jurispr. vétér., 1943, p.265).
Prononc.:[], [mjo-]. Pt ROB.: [-o-]; Lar. Lang. fr., MARTINET-WALTER 1973: [--]. Étymol. et Hist. 1859 (BOUILLET). Formé à l'aide du gr. «se fermer (en parlant des yeux)» et d'une finale , -, fréquente dans les mots gr. désignant une maladie, v. ecchymose, nécrose. L'angl. myosis de même sens est att. dep. 1819 ds NED. Au XIXe s. le fr. connaît également la forme myosie (dep. 1803 BOISTE).
DÉR. Myotique, adj. et subst. (Substance) qui a pour propriété de provoquer un myosis. Collyre myotique. Kobert propose de diviser les poisons myotiques en 3 classes (G.-H. ROGER ds Nouv. Traité Méd. fasc. 1 1926, p. 43). Les myotiques sont utilisés pour le myosis qu'ils entraînent, essentiellement pour application locale (TOUIT.-PERL. 1976). []. 1re attest. 1890 (Lar. 19e Suppl.); dér. sav. de myosis, suff. -ique. L'angl. myotic est att. comme adj. et subst. dep. 1864 ds NED, et myositic comme adj. dep. 1855, ibid.

myosis [mjɔzis] n. m.
ÉTYM. 1874; myosie, 1808; mot lat., du grec muein « cligner de l'œil ».
Méd. Contraction permanente de la pupille. || Qui provoque le myosis. Myotique.
CONTR. Mydriase.
DÉR. Myotique.

Encyclopédie Universelle. 2012.